: Vidéo Discussion tendue entre Emmanuel Macron et des soignantes du CHU de Rouen
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En marge d'une visité dédiée à l'autisme, le président a échangé quelques mots avec des membres du personnel soignant opposées à sa politique et inquiètes pour l'avenir de l'hôpital.
Dialogue difficile entre Emmanuel Macron et des salariées du CHU de Rouen (Seine-Maritime), jeudi 5 avril. Le président de la République était en visite dans un service hospitalier spécialisé dans la détection précoce des enfants autistes, à la veille de la présentation du quatrième plan autisme. Il a alors échangé quelques mots avec des soignantes opposées à sa politique de santé. "La dette, c'est nous qui la payons", lui a notamment lancé une membre du personnel.
"Les budgets [de santé] sont en augmentation", a fait valoir Emmanuel Macron, tout en défendant sa volonté de faire baisser le déficit public : "Nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure." Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, intervient alors : "L'activité dans les hôpitaux en France a baissé de 2% alors qu'on augmente les budgets." Le budget de son ministère, en effet, est en hausse de 11% en 2018, notamment en raison de la hausse de la prime d'activité. Mais le gouvernement compte réaliser 4,2 milliards d'euros d'économies cette année, notamment en développant l'ambulatoire – ce que fait d'ailleurs remarquer une membre du personnel – et le recours aux médicaments génériques.
"Un manque de personnel"
"Ce n'est pas vrai, il y a des patients qu'on ne peut pas [prendre en charge]", proteste une membre du personnel, mécontente du budget attribué aux hôpitaux. "Ce serait faux de dire qu'on peut dépenser l'argent comme ça, sans regarder. Ma responsabilité, c'est aussi de dire qu'il faut le dépenser intelligemment et efficacement, reprend Emmanuel Macron. Oui pour investir dans la santé, mais oui pour le faire bien." Une autre salariée réclame davantage de postes en faisant valoir "un manque de personnel". Le président lui répond qu'il y a "des catégories de postes où il faut le faire, il y a des réorganisations à faire…"
Cet échange traduit les inquiétudes d'une partie des personnels de santé. Entre 150 et 200 manifestants étaient rassemblés à l'extérieur du CHU avec des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT, en criant : "Résistance" ou "Macron dégonflé, on t'attend". Quelques étudiants étaient parmi eux, alors que les forces de l'ordre les empêchaient d'approcher du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président.
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