Panne des numéros d'urgence : une enquête judiciaire et une enquête administrative ouvertes après la mort d'un homme de 63 ans dans le Morbihan
Par ailleurs, deux autres personnes sont mortes à La Réunion. Leurs proches n'ont pas réussi à joindre les secours, mais le lien avec la panne de mercredi soir n'est pas encore établi.
Le parquet de Vannes (Morbihan) a annoncé, jeudi 3 juin, qu'il ouvrait une enquête pour rechercher les causes de la mort d'un homme de 63 ans, dont le décès a été prononcé mercredi dans la soirée à l'hôpital de Vannes, à la suite de la panne des numéros d'urgence téléphoniques. Une enquête administrative avait déjà été ouverte, à la demande de l'Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne, dès la nuit de mercredi à jeudi, selon cette dernière.
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"Je compte saisir le procureur de la République de cet incident de façon à ce qu'il y ait à la fois une enquête administrative et une enquête judiciaire, de manière à ce qu'on puisse pleinement répondre à la famille", avait annoncé jeudi matin Philippe Couturier, directeur du Centre hospitalier Bretagne Atlantique, lors d'une conférence de presse.
Deux autres morts suspectes
"D'après les premiers éléments communiqués par la famille, cette personne avait été conduite par un proche au centre hospitalier, au vu des difficultés techniques rencontrées pour appeler les services de secours (15, 112)", a indiqué la préfecture. Il s'agit d'"un patient de 63 ans" qui a subi "une réanimation qui n'a pu aboutir", a détaillé le directeur général de l'ARS Bretagne, Stéphane Mulliez, lors de la conférence de presse.
Le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a fustigé des "dysfonctionnements graves et inacceptables", a de son côté évoqué trois décès potentiellement liés à cette panne sur l'ensemble du territoire. Outre l'homme mort dans le Morbihan, "deux autres accidents cardiovasculaires" ont eu lieu à La Réunion. "Mais je ne peux pas dire si le temps [avant l'arrivée des secours] a été particulièrement long et s'il est imputable à ce numéro d'urgence", a précisé le ministre. "Ce qui est sûr, c'est que les personnes ont témoigné qu'elles ont essayé d'appeler plusieurs fois et qu'elles n'ont pas réussi tout de suite à avoir des opérateurs", a-t-il détaillé. Interrogé par l'AFP, son entourage rapporte que ces deux "accidents" se sont soldés par la mort des patients.
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