Cet article date de plus de huit ans.

Les bienfaits de l'allaitement pour le bébé

Publié le 14/03/2017 16:24 Mis à jour le 15/03/2017 14:47

Temps de lecture : 1min

La rédaction d'Allodocteurs.fr

France Télévisions

En France, les femmes sont peu nombreuses à allaiter jusqu'au sixième mois du bébé. C'est pourtant ce que recommande l'Organisation mondiale de la santé. Cette chute du taux d'allaitement s'explique notamment par la durée du congé maternité.

L'allaitement a la cote en France. Selon l’étude ELFE portant sur 18.000 enfants nés en France en 2011, 70% des femmes allaitent à la naissance. Mais, elles ne sont plus que 19% à le faire six mois plus tard. Une baisse qui s'expliquerait en partie par la durée du congé maternité. Les femmes arrêteraient avant de reprendre le travail.

Une protection naturelle contre les maladies infantiles

Pourtant, le lait maternel a de nombreux avantages. C'est le seul aliment naturel conçu pour le bébé. Il est aussi le plus adapté à son immaturité digestive, surtout avant ses 6 mois et le début de la diversification alimentaire. Il contribue enfin à développer les défenses immunitaires chez le nouveau-né. Selon Chantal Birman, sage-femme, "l'allaitement maternel va protéger d'un certain nombre de maladies qu'ont d'ailleurs tous les enfants, qui sont en gros la bronchiolite, la rhinopharyngite, l'otite… Il est aussi utile pour la prévention des allergies".

Cette protection naturelle pourrait faire la différence sur le long terme, en réduisant le risque de souffrir de certaines pathologies. "Là encore, c'est une prévention par rapport au diabète, par rapport aussi au surpoids dans la vie, les cellules grasses se formant très rapidement au niveau de l'alimentation. Et donc, avec l'allaitement, il y a très peu de probabilité d'entraîner ce type de problème ultérieurement", ajoute Chantal Birman.

L'allaitement favoriserait la perte de poids de la mère

L'allaitement maternel serait aussi bon pour la femme. Il favoriserait la perte de poids. Certaines études ont montré qu'il diminuerait l'incidence des cancers du sein et de l'ovaire chez la mère.