Lutte contre le tabagisme : les cigarettes électroniques dans le viseur

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Article rédigé par France 2 - C. Guyon, G. Le Goff, M. Kassou - Édité par l'agence 6médias
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Utilisées par certains comme un outil de sevrage au tabac, les cigarettes électroniques peuvent contenir des substances jusqu’à trois fois plus addictives que la nicotine.

C’est un son reconnaissable entre mille qui précède toujours une épaisse fumée blanche. Les cigarettes électroniques sont utilisées majoritairement par les consommateurs comme un outil de sevrage au tabac, la cigarette électronique fait de plus en plus d’adeptes. En France, le nombre de vapoteurs est estimé à 3,6 millions, soit 700 000 de plus en deux ans.

Un dérivé chimique plus addictif que la nicotine ?

Si son usage est moins restreint que celui de la cigarette dans l’espace public, la vapoteuse a tout de même son lot de resquilleurs. Le vapotage est pourtant proscrit des établissements scolaires, des transports en commun et de certains lieux collectifs de travail. En cas d’infraction, l’amende encourue peut aller jusqu’à 150 euros. Le vapotage passif ne présente pas de risques majeurs pour la santé selon la plupart des tabacologues. En revanche, les stratégies des industriels pour séduire toujours plus de jeunes consommateurs sont, elles, pointées du doigt. Si certains produits affichent ne pas contenir de nicotine, qui crée une forme de dépendance, ils peuvent contenir de la métatine, qui en est un dérivé chimique. “ On a exactement le même risque de dépendance, peut-être même un potentiel addictogène qui est accru “ indique le docteur Damien Mascret.

Regardez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus

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