Comment savoir (rapidement) si vos horloges biologiques sont déréglées ?
Des chercheurs viennent de dévoiler une nouvelle technique pour vérifier si les cycles de fonctionnement de nos cellules sont décalés. Elle permettrait de réduire drastiquement la durée et la lourdeur des examens.
/2021/12/14/61b8b9925e803_allodocteurs.png)
/etl/storage/2018/09/11/etlDataImage5b97c44c1ed74.jpg)
Les cellules qui composent l’organisme d’une mouche, d’une souris ou d’un être humain ne fonctionnent pas toutes de la même façon selon l’heure de la journée (voir encadré "Métronomes cellulaires"). Chez certaines personnes, ces horloges internes peuvent être déréglées, notamment du fait de troubles hormonaux. Pour réaliser un bilan de l’ensemble des "décalages horaires" de l’organisme, les spécialistes recourent à l’heure actuelle à une méthode efficace, mais peu subtile. Il s’agit en effet de réaliser, toutes les heures, une prise de sang sur le patient, puis d’en extraire toutes les cellules circulantes détachées des différents organes. Pour chaque prélèvement, et chaque type de cellules, on analyse l’expression des gènes, afin d’extrapoler le rythme de fonctionnement de chaque partie du corps.
Dans la revue Proceedings of the National Academy of Science, une équipe nord-américaine présente une nouvelle méthode de mesure, qualifiée à la fois "d’universelle" et de "robuste", qui ne requiert que… deux prises de sang.
Voir également : À chaque organe son horloge biologique !
Pour concevoir la nouvelle procédure, les chercheurs ont analysé des données de prélèvements "classiques" réalisés chez 73 volontaires. Après avoir passé les informations recueillies à la moulinette informatique, ils sont parvenus à identifier une quarantaine de marqueurs biologiques dont l’évolution permet de prédire l’état de toutes les "horloges internes" considérées. À l’aide de deux mesures prises à quelques heures d’écart, il semble possible de tout déduire !
Les auteurs ont donné un libre accès à leur procédure, afin que d’autres chercheurs puissent tenter de la répliquer, de la confirmer, ou de l’affiner. Pour l’heure, cette découverte n’est donc pas encore prête à entrer dans tous les laboratoires de chronobiologie mais, comme le soulignent les chercheurs, "[elle] ouvre de nombreuses perspectives pour étudier la façon dont l’horloge interne est liée à la santé".
la rédaction d’Allodocteurs.fr
Source : R. Braun et al. "Universal method for robust detection of circadian state from gene expression". PNAS, 2018. doi:10.1073/pnas.1800314115
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter