Le maire PS de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, annonce être atteint d'un cancer de la vessie

L'élu doit faire dans quelques jours un troisième cycle d'immunothérapie.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Normandie (Seine-Maritime/Eure)
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Temps de lecture : 2min
Le maire (PS) de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, devant l'Élysée, le 4 juillet 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Le maire (PS) de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, devant l'Élysée, le 4 juillet 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le maire (PS) de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a annoncé mercredi 13 novembre au cours d'une conférence de presse, être atteint d'un cancer de la vessie, rapporte France Bleu Normandie. L'élu, également président de la métropole Rouen Normandie a été diagnostiqué d'une première tumeur début 2022. Il a été opéré au mois de février dans la foulée. Il a bénéficié d'un premier traitement d'immunothérapie de plusieurs mois. Puis, il a subi une nouvelle opération en avril 2023 pour une première récidive de plusieurs tumeurs, détaille France Bleu Normandie.

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En dépit d’une nouvelle série de séances d'immunothérapie, une seconde récidive est apparue et une troisième opération a été réalisée en juin 2024. Dans quelques jours, il fera un troisième cycle d’immunothérapie. Mais il l'assure : "Je vais très bien". Nicolas Mayer-Rossignol exclut de démissionner de ses mandats électifs. Il explique être suivi au service urologie du CHU de Rouen par une "équipe géniale et très humaine". Il précise qu'il n'a pas de métastase.

"La maladie ne m'empêche pas d'être moins présent et engagé, c'est même le contraire".

Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen

en conférence de presse

La maladie a "décuplé mon engagement aussi pour des raisons de fond. Ces sujets sont tabous et il faut plus en parler", poursuit-il.

Nicolas Mayer-Rossignol annonce par ailleurs un plan pour les agents de la métropole atteints d'un cancer. Il sera mis en place dans le cadre de l'opération de sensibilisation aux cancers masculins Movember. Selon l'élu, le taux de prévalence de ce cancer est cinq fois plus important en Seine-Maritime que dans le reste de la France. "Ce cancer a une origine environnementale, ce n'est pas génétique", dit-il. 

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