"C'est son dernier rêve" : cette association réalise les derniers souhaits de patients en fin de vie
Fondée il y a trois ans, "Ambulance des rêves" aide les personnes en fin de vie à réaliser leurs rêves. Marguerite, 83 ans, a pu passer quelques heures avec ses proches grâce aux bénévoles.
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À Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, le brancard de Marguerite Benoit, 83 ans, sort de l'ambulance qui l'a récupérée au service de soins palliatifs. Pendant quatre heures, Marguerite retrouve sa maison dans une rue arborée de la ville du sud-est de Paris, où elle a passé 70 ans de sa vie.
"Ça a été une joie profonde de vivre-là", se rappelle Marguerite, très émue. Elle est ensuite conduite vers un lit médicalisé. Les ambulanciers accrochent des bouteilles d'oxygène, une médecin de l'association reste à proximité, mais très vite, l'aspect médical disparaît.
Une vingtaine de bénévoles, près de 40 prises en charge
Les mains de Marguerite saisissent les pieds de Suzanne, son arrière-petite-fille de deux mois. "Je suis heureuse, c'est ma famille", sourit Marguerite, entourée de ses proches et de ses photos de famille. Son entourage, parfois venu des États-Unis, se succède. Marie, la fille aînée, s'éclipse, très émue : "C'est vraiment son dernier rêve, c'est super", dit-elle, la gorge nouée par l'émotion, très touchée par l'action de l'Ambulance des rêves.
"On n'aurait pas pu réaliser ça, surtout de manière bénévole."
Marie, fille de Margueriteà franceinfo
L'association ne compte que sur la motivation d'une vingtaine de bénévoles et l'aide gratuite de sociétés d'ambulances, musées ou piscines pour réaliser ces rêves. Il y a déjà eu près de quarante prises en charge par l'association, cofondée il y a trois ans par Maxime Bolou. "L'équipe nous le dit : les gens reviennent apaisés. Les demandes d'antalgiques baissent énormément, assure-t-il. Il n'y a plus ce sentiment qui reste de 'J'aimerai tant faire ça'. Nous, on le fait et ils nous disent 'Merci, je peux enfin souffler.'"
Marguerite, elle, a pu souffler auprès des siens. Un rêve simple, mais très courant selon l'association, qui a déjà conduit un malade... jusqu'à un salon de tatouage.
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