Appel au Samu à Strasbourg : Agnès Buzyn se dit "profondément indignée par les circonstances" de la mort de Naomi
Sur Twitter, la ministre de la Santé annonce une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), à la suite de la mort de la jeune Naomi, qui avait été moquée au téléphone par le Samu.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/05/08/phpM6Hhbp_1.jpg)
Agnès Buzyn réagit, mardi 8 mai, quelques heures après l'annonce de l'ouverture d'une enquête administrative sur les circonstances de la mort de Naomi, après un appel au Samu à Strasbourg (Bas-Rhin), en décembre dernier.
"Je suis profondément indignée par les circonstances du décès de Naomi Musenga en décembre", a déclaré la ministre de la Santé sur Twitter. Je tiens à assurer sa famille de mon entier soutien et demande une enquête de I'Igas [l'Inspection générale des affaires sociales] sur ces graves dysfonctionnements", a-t-elle détaillé sur le réseau social. "Je m'engage à ce que sa famille obtienne toutes les informations."
Je suis profondément indignée par les circonstances du décès de Naomi Musenga en décembre. Je tiens à assurer sa famille de mon entier soutien et demande une enquête de I'IGAS sur ces graves dysfonctionnements. Je m'engage à ce que sa famille obtienne toutes les informations .
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) May 8, 2018
Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) ont diligenté une enquête administrative afin de "faire la lumière" sur la prise en charge par le Samu de Naomi, 22 ans, a annoncé la famille de la jeune femme mardi. Celle-ci avait été moquée au téléphone par deux opératrices des secours, avant de mourir peu de temps après.
"Vous allez mourir, certainement un jour comme tout le monde"
Les faits remontent au 27 décembre dernier. La jeune femme, seule et souffrant de fortes douleurs au ventre, avait composé le "15" pour appeler à l'aide. Son appel avait alors été pris en charge avec dédain. L'opératrice des pompiers lui avait uniquement recommandé d'appeler SOS Médecins.
Après cinq heures, Naomi était parvenue à joindre les urgences médicales, qui avaient finalement déclenché l'intervention du Samu. Emmenée à l'hôpital, elle était victime d'un infarctus puis transférée en réanimation, avant de décéder à 17h30.
Dans l'enregistrement de son appel au Samu, la jeune femme a de grandes difficultés à s'exprimer et semble à bout de forces. "J'ai mal au ventre", "j'ai mal partout", "je vais mourir...", dit-elle en soupirant. "Vous allez mourir, certainement un jour comme tout le monde", lui répond alors l'opératrice des pompiers, la renvoyant vers SOS Médecins.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter