Nestlé reconnaît dans un document interne que la plupart de ses aliments ne sont pas bons pour la santé
Après la fuite de ce document, dévoilé par le "Financial Times", le groupe assure "travailler sur un projet à l'échelle de l'entreprise" pour mettre à jour sa stratégie en termes de nutrition et santé.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/05/31/phpdzas64.jpg)
Cette fuite porte un coup à l'image du géant de l'alimentation. Le groupe suisse Nestlé a affiché lundi 31 mai son intention de modifier sa stratégie concernant ses produits alimentaires, après la publication d'un article du Financial Times (en anglais) rapportant que la majorité de ses produits n'obtiennent pas un score suffisant pour être jugés bons pour la santé dans le système de notation australien semblable au Nutriscore français.
Dans une présentation interne diffusée aux cadres dirigeants, vue par le Financial Times, le géant de l'alimentation reconnaît que plus de 60% de ses grands produits de consommation et boissons ne répondent pas à "la définition de santé" et que "certaines de nos catégories ne seront jamais saines", quelle que soit la façon dont le groupe les reformule, rapporte le quotidien britannique des affaires. Le chiffre de 60% évoqué ne concerne pas la nutrition infantile, ni les produits pour animaux de compagnie, le café ou encore la nutrition médicale.
Un repositionnement du groupe est en cours
Le groupe suisse a lancé il y a cinq ans une grande réorganisation de ses activités, mettant l'accent notamment sur les alternatives végétariennes à la viande et au lait. Avec ce repositionnement, le groupe a multiplié les efforts pour redorer son image, le Financial Times affirmant que "les dirigeants de Nestlé sont en train d'examiner quels nouveaux engagements prendre sur la nutrition" et visent à "dévoiler un nouveau plan cette année".
Une porte-parole du groupe l'a confirmé à l'AFP : "Nestlé est en train de travailler sur un projet à l'échelle de l'entreprise" pour mettre à jour sa stratégie en termes de nutrition et santé. "Nous nous concentrons d'abord sur la partie de notre portefeuille d'aliments et de boissons qui peut être mesurée à l'aide de systèmes externes sur le profil des nutriments", comme le Nutriscore, a-t-elle ajouté.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter