Nestlé a détruit "par précaution" une partie de sa production d'eau Perrier après de fortes pluies
Le groupe agroalimentaire explique avoir constaté une dégradation de la qualité de l'eau dans l'un de ses puits du Gard.
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Nestlé a détruit une partie de sa production d'eau en bouteille Perrier après avoir constaté une dégradation de la qualité de l'eau dans l'un de ses puits du Gard, suspendu jusqu'à nouvel ordre, a annoncé mercredi 24 avril la filiale Nestlé Waters à l'AFP. "Plusieurs lots de bouteilles", soit l'équivalent de "plusieurs centaines de palettes" habituellement livrées en magasin, ont été détruits "par précaution", explique le groupe.
Nestlé évoque une "déviation microbiologique ponctuelle" apparue à la suite "des très fortes pluies" liées à la tempête Monica qui a frappé le sud de la France mi-mars. Interrogée par l'AFP, la filiale du leader mondial de l'agroalimentaire ne précise pas la nature de la contamination mais assure que "toutes les bouteilles sur le marché peuvent être consommées en toute sécurité".
L'exploitation "reprendra le moment voulu"
Nestlé Waters n'a pas non plus précisé le volume exact de bouteilles détruites. "Certaines références" de la marque Perrier seront disponibles "en moindre quantité", a simplement précisé l'entreprise. Le puits dont l'exploitation a été suspendue se trouve à Vergèze, où est historiquement puisée l'eau de la marque Perrier. Il fait l'objet d'une "surveillance renforcée" et son exploitation "reprendra le moment voulu sous le contrôle des autorités".
Nestlé, également propriétaire en France des marques Vittel, Contrex et Hépar, est sous pression depuis fin janvier, quand il a admis avoir eu recours à des traitements interdits sur certaines de ses eaux pour maintenir leur qualité. Le Sénat a lancé le 11 avril une mission d'information parlementaire qui entend "faire la lumière sur les défaillances de l'Etat" en matière de contrôle des fabricants d'eaux en bouteille.
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