Le procès de Nestlé Waters sur des décharges sauvages dans les Vosges est reporté au mois de novembre

Le géant suisse est poursuivi pour le stockage illégal de décharges de bouteilles en plastique à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-lès-Parey et Crainvilliers.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Sud Lorraine
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
  (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Le procès de Nestlé Waters, censé se tenir à Nancy fin mai, est reporté au mois de novembre, selon les informations d'"ici Sud Lorraine" (ex-France Bleu) obtenues mercredi 30 avril auprès du parquet de Nancy. Le procès devait se tenir à Nancy du 26 au 28 mai. Il est donc décalé au mois de novembre, sur cinq jours, du 24 au 28. "Il est apparu en effet que la durée prévisible des débats justifiait que deux jours supplémentaires d’audience soient consacrés à l’examen de cette affaire", précise le procureur, François Capin-Dulhoste.

Ce report ne rassure pas Bernard Schmitt, membre du collectif Eau 88, qui s'est porté partie civile dans ce dossier. "Sur le coup, je me suis dit que c'était positif. Mais après les différents retours que j'ai eus, je me suis dit qu'on était peut-être dans une opération de sabordage du procès", s'inquiète le militant. Il ajoute qu'"on sait la capacité qu'a Nestlé à influencer le pouvoir [...] et la protection de Nestlé par les plus hautes instances de l'Etat, Élysée compris". Bernard Schmitt espère que malgré le report, "on aura un vrai procès".

Le géant suisse est poursuivi pour le stockage illégal de décharges de bouteilles en plastique dans les Vosges, à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-lès-Parey et Crainvilliers. En septembre 2024, la multinationale a signé une convention d'intérêt public avec le parquet d'Épinal pour tromperie sur ses eaux minérales (Vittel, Contrex et Hépar), et exploitation de forages illégaux. La justice l'a condamné à payer une amende de deux millions d'euros.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.