Le chocolat contient une quantité "non négligeable" de cadmium, un métal lourd aux effets nocifs, selon l'UFC-Que choisir

Début juin, des médecins libéraux avaient alerté sur la contamination massive des Français au cadmium via des engrais phosphatés utilisés en agriculture.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Du pain d'épices enrobé de glaçage au chocolat, le 29 juillet 2025, à Nuremberg, en Allemagne. (DANIEL KARMANN / DPA / AFP)
Du pain d'épices enrobé de glaçage au chocolat, le 29 juillet 2025, à Nuremberg, en Allemagne. (DANIEL KARMANN / DPA / AFP)

Gare aux douceurs cacaotées ! Le chocolat contient une quantité "non négligeable" de cadmium, un métal lourd aux effets nocifs pour la santé, met en garde, jeudi 21 août, l'UFC-Que choisir, qui préconise de "modérer sa consommation", en particulier chez les enfants.

Selon l'association de défense des consommateurs, déguster dans la même journée deux biscuits fourrés Bjorg, un bol de Chocapic et une tasse de chocolat chaud Poulain apporte à un enfant de 10 ans "près de la moitié de la dose maximale quotidienne de cadmium" à partir de laquelle un risque sanitaire est possible.

Ne pas dépasser la dose journalière

La valeur toxicologique de référence (VTR) de ce métal qui s'accumule dans l'organisme et expose à un risque accru de pathologies cardiovasculaires et de cancer a été fixée à "0,35 microgramme de cadmium par kilogramme de poids corporel par jour" par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Début juin, des médecins libéraux avaient alerté sur la contamination massive des Français, principalement les enfants et les femmes, au cadmium via des engrais phosphatés utilisés en agriculture, qui se retrouvent notamment dans les céréales du petit déjeuner, le pain ou les pommes de terre.

Si les produits cacaotés mentionnés dans l'enquête d'UFC-Que choisir respectent la teneur maximale réglementaire en cadmium d'après l'analyse réalisée par un laboratoire indépendant pour l'association en 2022, celle-ci explique que les consommateurs peuvent malgré tout "dépasser la dose journalière tolérable en consommant plusieurs produits contenant du cadmium dans une même journée".

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