La viande rouge augmente bien le risque de mortalité
De nouveaux travaux sur une vaste population d'adultes de plus de 50 ans viennent confirmer les conséquences délétères, sur le long terme, d'une consommation trop élevée en viandes (boeuf, porc, agneau). La consommation de volaille ou de poisson pourrait être, à l'inverse, bénéfique pour l'organisme.
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Des chercheurs ont analysé les données d’une vaste étude sur le régime et la santé d’une population de 536.969 d’hommes et femmes âgés de plus 50 ans, suivis entre 1995 et 2011. Leur intérêt s’est porté sur les informations relatives à la consommation de viande (bœuf, agneau, porc), volailles et poisson de ces individus.
Leurs travaux montrent qu’en prenant en compte les autres facteurs de risques, la consommation de viande rouge à un effet propre en terme d’augmentation du risque de mortalité, toutes causes confondues. En comparant les 20% qui mangeaient le moins de viande avec les 20% qui en mangeaient le plus, les chercheurs ont en effet constaté une surmortalité de l’ordre de 25% chez ces derniers. Extrapolées à la population générales, les données recueillies permettent d’estimer un sur-risque de décès par cancer d’au moins 14%, par maladie cardiaque d’au moins 22%, par maladie respiratoire d’au moins 68%, par diabète d’au moins 26%, de maladies rénales d’au moins 22%, et de maladies hépatiques d’au moins 78%. Les effets sur la maladie d’Alzheimer n’apparaissent pas statistiquement significatifs.
Les mêmes tendances se retrouvent que la viande soit transformée ou non (voir encadré), avec quelques variations selon les pathologies considérées.
Des tendances inverses ont été constatées en comparant la consommation de ce que les chercheurs ont catégorisés comme "viande blanche", à savoir la volaille et le poisson. Des effets protecteurs significatifs ont été observés pour toutes les pathologies considérées, à l’exclusion là encore de la maladie d’Alzheimer.
Se référant à d’autres travaux, les auteurs de l’étude émettent comme hypothèse que le fer présent dans l’hémoglobine de la viande rouge, de même que les nitrates et nitrites présents dans la viande transformée, joueraient un rôle clef dans l’augmentation des risques observés.
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