: Vidéo Mediator : les cinq chiffres d'un procès hors norme
/2021/12/14/61b8b99cec1d8_violaine-jaussent.png)
Le procès du scandale sanitaire lié à ce médicament vendu comme antidiabétique, puis largement prescrit comme coupe-faim, s'ouvre lundi 23 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris.
C'est le procès le plus important dans le domaine de la santé publique depuis l'affaire du sang contaminé. Le procès du Mediator, du nom de ce médicament antidiabétique, également prescrit comme coupe-faim, débute lundi 23 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Il s'annonce hors norme, tout comme cette affaire. Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Cinq millions de personnes ont consommé du Mediator, fabriqué par les laboratoires Servier. Entre 1976 et 2009, 145 millions de boîtes ont été vendues. Ce médicament a été retiré de la vente fin 2009, en raison de ses effets indésirables. Le Mediator aurait causé la mort d'au moins 500 personnes, selon une étude de la Caisse nationale d'assurance-maladie révélée en 2010. Cette estimation atteint 2 100 morts, selon différentes expertises judiciaires réalisées plus tard. Des milliers d’autres personnes souffrent de problèmes cardiaques, certaines sont aujourd’hui lourdement handicapées.
Les laboratoires Servier sur le banc des prévenus
Le procès est prévu pour durer au moins six mois, au rythme de quatre demi-journées par semaine, du lundi au jeudi, à partir de 13h30. L'audience pourrait se prolonger jusqu'à la fin du mois d'avril 2020. Dans cette affaire, plus de 2 600 personnes se sont constituées partie civile. Il s'agit de patients qui ont pris du Mediator, ou bien de leurs familles. Des dizaines d’avocats les représentent. En tout, 376 avocats participeront au procès. Un peu plus de 100 témoins sont cités par les parties.
Le procès est aussi hors norme car l'Etat se retrouve à la fois partie civile et sur le banc des prévenus. Au total, quatorze personnes physiques comparaissent, notamment pour "tromperie", "escroquerie" et "prise illégale d’intérêts", et onze personnes morales, dont les laboratoires Servier et l'Agence nationale du médicament. Ces derniers sont aussi renvoyés pour "homicides involontaires".
À regarder
-
B. Netanyahou : sa déclaration choc à l'ONU
-
Guerre Israël-Hamas : "Ces deux peuples ne pourront plus jamais vivre ensemble !"
-
Pourquoi on doit garder du cash chez soi ?
-
Ingérences russes en Moldavie
-
À 12 ans, il porte plainte contre Roblox
-
Survol de drones : l'inquiétude grandit au Danemark
-
Gaza : la route de l'exode
-
Pourquoi ce bébé girafe est une bonne nouvelle
-
Marie-Céline Bernard, pionnière du rugby féminin en France
-
Une centaine d'agriculteurs manifestent devant le château de Versailles
-
"Faites des parents" : une campagne pour le don de gamètes
-
Cette alerte a sauvé une ado
-
Un Polonais devient le premier alpiniste à descendre l'Everest à ski sans oxygène
-
L'Oktoberfest à Munich comme si vous y étiez
-
Condamnation de Nicolas Sarkozy : "C'est le pays tout entier qui va être éclaboussé !"
-
Opérations ratées : un ophtalmo visé par plusieurs plaintes
-
Ingérence russe : les élections moldaves sous surveillance
-
Pourquoi faut-il avoir de l'argent liquide chez soi ?
-
Etat palestinien : Benyamin Nétanyahou prépare sa riposte à l'ONU
-
Nicolas Sarkozy : comment va-t-il purger sa peine ?
-
Décès au KFC : un corps découvert aux toilettes au bout de 30h
-
N. Sarkozy condamné : l'ancien président ira en prison
-
Braquage impressionnant dans une bijouterie en Californie
-
L’ancien président Nicolas Sarkozy ira en prison
-
Malfaçons : 38 degrés toute l'année chez eux
-
Cookies, gaufres : le succès des fast-foods sucrés
-
Y'a des pesticides dans les nuages
-
Marylise Léon réagit à la colère des patrons
-
Une nouvelle photo officielle pour Joe Biden à la Maison Blanche ?
-
Carla Bruni arrache la bonnette du micro de Mediapart
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.