Roland-Garros 2025 : "Nous méritons le même traitement" médiatique que les hommes, martèle Aryna Sabalenka
La Biélorusse, qui a disputé son quart de finale, mardi, dans un court central peu garni, demande que les joueuses bénéficient du "même traitement" médiatique que les joueurs.
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Alors qu'on attend toujours un match féminin en session de soirée pendant cette quinzaine de Roland-Garros, Aryna Sabalenka s'est exprimé à ce sujet, mardi 3 juin, après son quart de finale remporté en deux sets face à la championne olympique chinoise Zheng Qinwen (8e), devant des tribunes peu garnies, en rotation numéro un sur le Philippe-Chatrier. La numéro 1 mondiale, a demandé que les joueuses bénéficient du "même traitement" médiatique que les joueurs.
La joueuse de 27 ans a indiqué, en conférence de presse, qu'elle n'a "pas vraiment regardé le public" lors de ce choc, et a eu "l'impression qu'il y avait pas mal de monde". Mais "c'était un grand match et cela aurait probablement eu plus de sens de nous programmer un peu plus tard pour que plus de gens puissent le regarder."
"Nous méritons d'être placées sur une plus grande scène, à des horaires plus favorables"
Lundi, c'est également devant un Central très peu rempli que Lois Boisson, seule Française rescapée, a commencé son huitième de finale contre la numéro 3 mondiale, Jessica Pegula. Heureusement, les spectateurs avaient fini leur pause déjeuner pour assister à l'exploit renversant de la 361e mondiale en trois manches.
"Nous méritons d'être placées sur une plus grande scène, à des horaires plus favorables, avec plus de spectateurs"
Aryna Sabalenkaen conférence de presse
Aryna Sabalenka a aussi réagi aux choix des sessions de soirée. "Il y a eu beaucoup de grands duels, beaucoup de superbes matchs [féminins], qui auraient été formidables à voir en night session", a-t-elle développé en conférence de presse. "Nous méritons d'être placées sur une plus grande scène, à des horaires plus favorables, avec plus de spectateurs."
En cette deuxième semaine de Roland-Garros et comme chaque printemps, la programmation des matchs porte d'Auteuil fait toujours autant débat. Si le choix des sessions de soirée est toujours source de questionnements, la directrice du tournoi, Amélie Mauresmo, a défendu les décisions de l'organisation, en mettant en avant le "temps de jeu potentiel" forcément supérieur en moyenne pour les hommes qui se départagent en trois sets gagnants, alors que les femmes jouent en deux manches gagnantes.
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