Roland-Garros 2025 : Jannik Sinner écrase Alexander Bublik et retrouve les demi-finales
En totale maîtrise, le numéro un mondial n'a jamais été menacé par le Kazakhstanais, mercredi.
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Pas de deuxième surprise d'affilée sur le court Philippe-Chatrier. Juste après l'exploit de la Française Loïs Boisson contre Mirra Andreeva, Jannik Sinner a tenu son rang face à Alexander Bublik en quarts de finale de Roland-Garros, mercredi 4 juin. L'Italien s'est logiquement imposé en trois sets (6-1, 7-5, 6-0) contre le 62e joueur mondial, pas aussi fantasque que d'habitude.
D'entrée de jeu, le Kazakhstanais a été poussé dans les cordes par les coups de boutoir d'un n°1 mondial sur la lancée de ses précédentes performances. La perte de son premier jeu de service du match a servi de bande-annonce. Derrière, Jannik Sinner a déroulé. Il n'est pas passé loin de lui infliger un 6-0 particulièrement sévère. Le seul jeu perdu dans ce premier acte est dû à un smash complètement raté.
Une maîtrise écoeurante
Le plus dur pour Alexander Bublik est qu'il n'a rien à se reprocher. S'il disputait son premier quart de finale en Grand Chelem, la marche n'était trop haute que parce que son adversaire évolue sur une autre planète. A aucun moment, le suspense ne s'est installé malgré quelques jolis coups de sa part. Le contraste entre son service surpuissant et ses amortis subtils auraient sans doute posé plus de problèmes à n'importe quel autre adversaire.
En face, Jannik Sinner n'a jamais laissé la porte ouverte. Bublik a fait la course en tête dans la deuxième manche en jouant son meilleur tennis, mais a fini par céder au plus mauvais moment, à 5-5, et en cédant sa mise en jeu sur une double faute malheureuse. Le Kazakhstanais ne s'en est jamais remis et Sinner s'est montré à nouveau expéditif. A la fin de ce match à sens unique, le deuxième plus court depuis son entrée en lice (1h49), le Transalpin n'a toujours pas cédé le moindre set en cinq matchs et 9h35 sur le court. Son service n'a plus été pris depuis le premier tour face à Arthur Rinderknech.
Celui qui n'a retrouvé les courts que le 10 mai dernier, après une suspension de trois mois pour des contrôles positifs au clostébol, ne montre aucun signe de faiblesse ou manque de rythme. "J'ai essayé de me concentrer sur mon jeu et d'être le plus consistant possible. C'est une bonne performance de ma part, parce qu'il y avait un peu de vent", s'est réjoui l'intéressé. Il n'est plus qu'à un match de disputer sa toute première finale à Roland-Garros. Pour y arriver, l'Italien devra se défaire au prochain tour de Novak Djokovic, vainqueur de son quart de finale face à Alexander Zverev.
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