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Roland-Garros 2024 : entrée en lice tranquille pour Carlos Alcaraz qui file au deuxième tour

Le numéro 3 mondial a réalisé un match rassurant, dimanche, en disposant facilement du 107e mondial, l'Américain Jeffrey John Wolf (6-1, 6-2, 6-1).

Anaïs Brosseau - à Roland-Garros

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 26/05/2024 16:54 Mis à jour le 26/05/2024 17:02

Temps de lecture : 2min

Carlos Alcaraz lors de son premier tour à Roland-Garros, face à l'Américain Jeffrey John Wolf, le 26 mai 2024. (ALAIN JOCARD / AFP)

Un jeu de service perdu d'entrée, suivi d'un match marqué d'une domination (presque) sans partage. L'Espagnol Carlos Alcaraz a réussi son entrée en matière, dimanche 26 mai, au premier tour de Roland-Garros. Le numéro 3 mondial n'a pas traîné sur le court Philippe-Chatrier en disposant de son adversaire, le lucky loser J. J. Wolf (107e), en trois petits sets (6-1, 6-2, 6-1).

Arrivé porte d'Auteuil avec seulement cinq matchs gagnés sur terre battue en 2024, Carlos Alcaraz avait d'abord besoin de se rassurer sur l'état de son avant-bras droit. La douleur, trop vive sur les coups droits, l'avait contraint à renoncer, ces dernières semaines, aux tournois de Monte-Carlo et de Rome. Avant le coup d'envoi du Grand Chelem parisien, le joueur de 21 ans avait confié en conférence de presse ne plus souffrir de l'avant-bras sur le court. "Mais j'ai encore un peu peur de frapper mes coups droits à 100%", avait-il glissé.

"Mon avant-bras va de mieux en mieux"

Avec cinq aces, 70% de premier service réussi et plus des trois-quarts de ses coups gagnants réalisés sur son coup fort, le Murcien a engrangé de la confiance. Dans un court d'abord ouvert, sous un ciel où pointaient les premiers nuages gris, puis protégé par le toit du Central, le demi-finaliste de l'édition 2023 a pris des repères utiles quand viendra le temps d'affronter des joueurs mieux classés. "Mon avant-bras va de mieux en mieux", a assuré le joueur à l'issue d'une rencontre où il a tout de même commis 20 fautes directes.

Avec le soutien du public, qui avait bien envie de voir l'affrontement durer, l'Américain J. J. Wolf a bien eu quelques fulgurances, avec des frappes de balles rapides bien ajustées. Mais le 107e mondial est bien trop souvent parti à la faute (25 fautes directes) en essayant de déborder son adversaire. Il n'a pas su serrer le jeu sur les balles de break obtenues (deux sur sept converties). Au deuxième tour, Carlos Alcaraz a rendez-vous avec le vainqueur de la rencontre entre le Britannique Jack Drapper et le Néerlandais Jesper De Jong.