Roland-Garros 2022 : Henri Leconte, Mats Wilander, Mary Pierce... Le Trophée des légendes fait son retour après deux ans d’absence

Cette année, porte d’Auteuil, les stars s'appellent Rafael Nadal, Novak Djokovic ou Carlos Alcaraz...  mais aussi Mats Wilander, Mary Pierce, Tommy Haas ou Martina Navratilova. Ces grands noms se retrouvent à Roland-Garros, mardi 31 mai, pour le Trophées des légendes, qui durera jusqu'au 5 juin. Celui-ci voit s’affronter, depuis 1998 chez les hommes et 2010 chez les femmes, d’anciens joueurs et joueuses emblématiques du tennis mondial, dont plusieurs vainqueurs du tournoi parisien.

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— Archives du tennis ATP/WTA (@BINOX1976) May 29, 2022

Un temps annoncés participants, John McEnroe, Martina Hingis et Robin Soderling ne prendront finalement pas part à cette édition. Contrairement à Marcos Baghdatis, heureux de faire son retour porte d'Auteuil. "Ça fait quatre ans que je n'étais pas venu et ça m’avait manqué, je suis vraiment content d’être ici. J’ai grandi à Paris, je suis venu à Roland-Garros dès mes 14-15 ans donc c’est comme une deuxième maison", avoue-t-il. 

De retour après deux ans d'absence

Même son de cloche du côté de Gabriela Sabatini, cinq fois demi-finaliste entre 1985 et 1992. "C’est beaucoup d’émotions d'être ici, depuis ma retraite, je ne suis jamais revenu rejouer. Ça va être super de retrouver les courts et de découvrir le Suzanne-Lenglen, qui n'existait pas encore à mon époque [il a été inauguré en 1994]", sourit-elle.

Car les courts réservés pour le tournoi sont à la hauteur des participants. Le Suzanne-Lenglen, le court 14 et le Simonne-Mathieu attendent ces anciennes gloires du tennis. "Je trouve le Simonne-Mathieu magnifique, il est petit donc il y a une bonne ambiance, une synergie, ça va être agréable de jouer dessus", glisse Henri Leconte, pressé de découvrir le dernier né (en 2019).

L'habituel Mansour Bahrami et ses incomparables facéties fait bien sûr partie de cette fête. L'instigateur de cet évènement, en 1997, est heureux de retrouver ses partenaires de jeu après deux ans passés sans tournoi des légendes, en raison des restrictions sanitaires et d'un Roland-Garros plus restreint. "Si je peux gagner, ce sera formidable,mais si je perds ce n’est pas grave", s'amuse-t-il, résumant la philosophie bon enfant des rencontres. 

Un tournoi qui évolue 

"Je suis très content de retrouver les copains. Je vais jouer avec mon idole de jeunesse, Henri Leconte, donc je suis super content", ajoute dans le même sens, Michael Llodra. "Pouvoir affronter ou rejouer ceux contre qui j'ai bataillé pendant une quinzaine d'années, c'est du plaisir. On n'est pas là pour écraser la concurrence ou pour jouer à fond, on veut prendre du plaisir et surtout en donner au public", assure-t-il.

La compétition connait une révolution, cette année, avec 16 engagées dans le tableau féminin (contre 8 auparavant) et l'abolition de la distinction d'âge (plus et moins de 45 ans) chez les hommes au profit d'un tournoi unique. Les légendes, elles, sont toujours bien au rendez-vous.