Roland-Garros 2021 : "Je n'ai pas envie de m'arrêter là", assure Enzo Couacaud avant son deuxième match
Héros du premier jour de Roland-Garros dimanche dernier, Enzo Couacaud revient sur sa performance et la suite du tournoi parisien.
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Il avait créé la sensation, dimanche 30 mai, porte d'Auteuil. Seul Français à se qualifier lors du premier jour de Roland-Garros en éliminant Egor Gerasimov, 78e à l'ATP, Enzo Couacaud (177e mondial) espère aller loin pour sa première participation au tableau final du Grand Chelem parisien.
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Franceinfo: sport : Comment avez-vous vécu votre match face à Egor Gerasimov ?
Enzo Couacaud : C'était un très beau moment et un super match. On ne peut pas encore parler de souvenir, puisque cela s'est passé il y a seulement quelques jours, mais c'est sûr que cette rencontre, ma première en tableau à Paris, va rester gravée dans ma mémoire. Et puis rejouer devant du public a beaucoup compté. Revoir du monde dans les gradins, entendre l'ambiance, être encouragé, c'est tellement plus sympa et ça a rendu le match encore plus spécial pour moi. On a le sentiment de jouer à la maison de nouveau. C'est le retour du Roland qu'on a tous connu et aimé en tant que joueurs et spectateurs et ça nous rend forcément tous très heureux.
Vous avez gagné un titre en challenger aux îles Canaries début février, votre deuxième depuis 2018. Cela vous a mis dans de bonnes dispositions pour Roland-Garros ?
J'ai fait le choix de jouer tôt sur terre et enchaîner les matchs pour bien me préparer pour Roland, en espérant obtenir une wild-card [invitation pour le tournoi]. J'ai également joué une finale juste avant de venir ici [à Biella contre Thanasi Kokkinakis] et ça m'a mis en confiance. J'ai vraiment tourné ma préparation en vue de Paris.
Vous êtes le seul Français à avoir tiré votre épingle du jeu en deux journées. Que pensez-vous de l'état du tennis français actuellement ?
La grosse différence cette année, c'est qu'on a très peu de têtes de séries françaises. Monfils, Tsonga et Gasquet ont hérité d'un tirage très compliqué. C'est vraiment dommage, surtout quand on joue à Paris. Mais ce n'est pas à moi de juger les performances des autres. Je me concentre sur mon tournoi, j'ai pris des points qui étaient bons à prendre dimanche et j'espère continuer.
Vous allez affronter l'Espagnol Pablo Carreño Busta, tête de série numéro 12, au prochain tour. Quelles sont vos ambitions pour la suite du tournoi ?
Dimanche était un beau moment mais je n'ai pas envie de m'arrêter là. La rencontre m'a donné confiance, avec cette victoire j'ai montré que je méritais mon invitation et que j'avais ma place ici. Le prochain match va être compliqué puisque Carreño Busta a eu de bons résultats à Roland [quart de finaliste en octobre dernier et en 2017]. Mais c'est une super opportunité d'affronter des grands joueurs, c'est pour ces matchs-là qu'on s'entraîne toute l'année donc je vais tout donner. Et il devrait y avoir encore plus de monde sur le court donc plus d'ambiance. Ça ne me met pas la pression au contraire, c'est très positif, les spectateurs vont me donner l'énergie dont je vais avoir besoin pour aller au bout de cette rencontre !
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