L'Iran et la Russie accusés de vouloir biaiser l'élection présidentielle américaine
Les services américains de renseignement ont alerté publiquement, mercredi 21 octobre, sur les tentatives de ces deux pays pour influencer l'opinion publique avant le scrutin du 3 novembre.
Le directeur du renseignement américain John Ratcliffe et le patron du FBI Christopher Wray ont convoqué à la hâte, mercredi à Washington, une conférence de presse. Et ils désignent nommément l'Iran et la Russie : "Nous souhaitons alerter sur le fait que deux puissances étrangères, l'Iran et la Russie, essaient d'influencer l'opinion publique quant à notre élection", a dit John Ratcliffe. Téhéran et Moscou pointés du doigt, cela rappelle ce qui s'est passé en 2016 quand, toujours selon les agences de renseignement, les Russes avaient tenté d'influencer le résultat de la présidentielle, même si la collusion avec l'équipe de campagne de Trump n'a jamais été totalement démontrée.
À moins de deux semaines de la présidentielle, le calendrier est troublant. Cela ne va pas forcément inciter les Américains à avoir confiance dans le système. Et cette conférence de presse est donnée 24 heures après que des électeurs de Floride et d'Alaska ont reçu des emails de menaces leur ordonnant de voter pour Trump. Emails signés par un groupuscule d'extrême droite, les "Proud Boys", qui soutient le candidat républicain. Or, selon les services de renseignement, les Iraniens seraient derrière ces courriers électroniques.
Doutes sur le scrutin du 3 novembre
C'était sans doute l'objectif de ces déclarations, même si le patron du FBI a tenu à préciser que le système électoral américain restait malgré tout "sûr et résistant". Hier soir, les démocrates ont accusé le patron du renseignement John Ratcliffe d'avoir déclassifié des informations confidentielles pour venir en aide à la campagne de Donald Trump.
À quelques jours seulement du scrutin, le travail des agences de renseignement est au cœur du débat politique et de cette élection. Hier soir, le Washington Post a affirmé que Trump veut se débarrasser du patron du FBI, Christopher Wray, juste après la présidentielle parce qu'à ses yeux, il n'a pas suffisamment enquêté sur le fils de son rival Joe Biden, Hunter, et sur ses liens avec la Russie, notamment.
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