Les "Mémoires" de Didier Lestrade, nouveau récit d’Erik Orsenna et le festival de séries, Séries Mania
Dans Tout Public du 21 mars 2025, Didier Lestrade raconte son combat contre le SIDA, Erik Orsenna présente son dernier récit et programme du plus grand festival de séries d’Europe
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Sur une bande originale composée de Never Knew Love Like This Before, "chanson du bonheur d’un provincial gay qui arrive à Paris" et de Bronski Beat, Didier Lestrade revient dans Mémoires, son dernier livre, sur sa vie, de son enfance à la ferme à son engagement contre le VIH. Séropositif "affirmé" et figure de proue de la lutte homosexuelle contre la propagation du virus, ce dernier alerte vendredi 21 mars 2025 au micro de Tout Public sur l’inquiétante stagnation du nombre de contaminations en France. "Normalement, on devrait être dans une position où il y a de moins en moins de transmissions parce que les personnes comme moi n'ont plus de charge virale. Et il y a tellement de traitements en prévention du VIH que le nombre de cas de sida devrait baisser. Et ce n'est pas le cas."
"On a servi de cobayes. Tous les traitements que j'ai pris dans les années 2000 étaient très toxiques. Les personnes séropositives aujourd'hui ont la chance de bénéficier de tout un panel de molécules vraiment efficaces et pas toxiques."
Didier Lestrade
Pour Didier Lestrade, le Sida est désormais considéré comme "une maladie de vieux", la majorité des personnes séropositives ayant aujourd’hui plus de 50 ans, "ce qui fait que les jeunes ont un peu tendance à considérer que tout ça, c'est du passé".
Dans "une période tellement affreuse", l’auteur retrace avec franchise et transparence les étapes de sa vie entre Paris, New York et la campagne où il s’est établi depuis plus d’une vingtaine d’années. Didier Lestrade revient notamment sur ses quinze années d’engagement à Act Up qu’il co-fonde en 1989 et, si cette expérience l’use, il la considère aujourd’hui comme “une grande réussite”.
Erik Orsenna explique "Ces fleuves qui coulent en nous"
Après La Terre a soif, l’académicien et écrivain Erik Orsenna revient avec Ces fleuves qui coulent en nous, deuxième volet d’un diptyque de l’eau. Si dans le premier, l’auteur s’attarde sur l’importance des fleuves, dans le second fait un parallèle entre Terre et corps humain car, "plus qu'une ressemblance il y a une sorte d'identité entre notre planète et notre corps".
Considérant les deux comme "des vaisseaux spatiaux" indispensables à notre survie, cet ouvrage vise à faire prendre conscience du lien direct entre notre santé et celle de la nature, "ce sont des dimensions différentes mais c’est la même vérité".
"Si l'environnement va mal, le monde végétal ira mal. Si le monde végétal va mal, il y aura plus d'animaux, dont les humains. Nous sommes en solidarité."
Erik Orsenna
Et alors que les muqueuses deviennent "zones humides" et le mollet, un nouveau cœur, les récits des deux invités se croisent au détour d’un jardin. Cultivant le sien depuis son retour à la campagne, Didier Lestrade y trouve désormais "un équilibre" quand Erik Orsenna y voit "un livre vivant", un reflet de l’âme permettant de comprendre ceux qui le cultivent.
Mémoires (éditions Stock) et Ces fleuves qui coulent en nous (éditions Julliard), disponibles dès maintenant en librairie
Séries Mania : festival des fans de séries
Rendez-vous incontournable des amateurs de séries, l’événement Séries Mania s’installe à Lille pour la septième fois consécutive. Au programme, Astérix, Le Combat des chefs, nouvelle série d’Alain Chabat, adaptée de la bande dessinée de Goscinny et notamment doublée par Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier ou encore Jérôme Commandeur dans un nouveau rôle.
Trois autres séries géopolitiques dévoilées au festival sont également attendues et entre M. Le fils du siècle, sur Benito Mussolini, et The Deal, revenant sur les négociations irano-américaines sur le nucléaire, se glisse une série France Télévisions : Kaboul. Avec Jonathan Zaccaï et Jeanne Goursaud, l’histoire retrace l’évacuation de la capitale afghane à l’arrivée des talibans.
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