Le chômage en baisse en août. Mais quelle va-être la suite ?
Le chômage a baissé au mois d’août 2014 (-0.3%). Cette pause bienvenue, mais probablement passagère, n’enlève rien à la lutte contre le chômage qui doit se poursuivre.
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Les chiffres sont à relativiser. Depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée en mai 2012, c'est la troisième baisse mensuelle mais sur l'ensemble des deux années, le nombre de demandeurs d’emplois a continué de progresser... Il y a aujourd’hui 3 millions 400.000 chômeurs sans aucune activité. Cinq millions si on prend en compte ceux qui ont des petits boulots de temps en temps. Les données sont quasiment stables, à la fois chez les jeunes et les seniors.
En matière de lutte contre le chômage, comment font nos partenaires européens ?
Tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne Inutile d’aller très loin. Pour une fois, je vais laisser de côté l’exemple allemand fréquemment cité. Prenons les cas de l’Autriche et des Pays-Bas, eux aussi emblématiques. Taux de chômage en Autriche : 5% de la population active. Vienne est, si l’on peut dire, la capitale de la flexisécurité : de la flexibilité dans les règles du travail et de la sécurité pour les employés. Le licenciement est libre, sans motif, mais le salarié qui se retrouve sans emploi est sérieusement accompagné : formation garantie, mobilité favorisée. Rares sont les chômeurs autrichiens stressés par la peur du lendemain. Ils en acceptent la règle.
L’exemple des Pays-Bas
Depuis le début de la crise, le gouvernement met le paquet sur la lutte contre le chômage des jeunes. Les régions développent des partenariats avec le monde éducatif, et les jeunes en échec scolaire sont contraints de retourner sur les bancs de l’école. Aujourd’hui, le taux de chômage de cette population aux Pays Bas est de 11%, contre 23% en France.
Ces exemples sont-ils transposables en France ?
Non, car ce n’est pas dans notre culture. Dans ces pays, les questions sociales se règlent en dehors de l’Etat. Le dialogue entre les syndicats et le patronat y est beaucoup plus fluide, alors qu’en France chacun s’arcboute sur ses positions et tout le monde se renvoie dos à dos avec comme seul arbitre un Etat bien souvent juge et partie pour l’un ou l’autre camp, en fonction des alternances politiques. Le Medef fait ses propositions, les syndicats ne sont pas d’accord, l’Etat enregistre les chiffres… et vogue la galère.
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