Brexit : et si l'Europe préparait un plan B ?
Arrivé à Londres jeudi soir, le président américain Barack Obama va profiter de sa visite de trois jours au Royaume-Uni pour tenter de convaincre les britanniques de ne pas voter le Brexit, la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe. La pression monte de jour en jour, au point de pousser Bruxelles à anticiper le pire
C'est le branle-bas de combat avant le référendum britannique du 23 juin. Barack Obama vient prêter main forte à Bruxelles où l’on considère clairement que le "oui" des britanniques à une sortie de l’Union n’est pas probable mais qu’il est possible. Et si l’improbable se produit, il faudra un plan B… surtout un plan de communication prêt à être dégainé rapidement, dès le 24 juin au matin, pour ne pas se cantonner au langage technocratique d’usage qui serait ravageur dans l'opinion.
Que contiendrait ce plan B ?
Il est encore trop tôt pour savoir de quoi sera fait ce plan B mais on y travaille activement, sans le dire... à Bruxelles, dans les grandes chancelleries européennes et les think-tanks, les groupes de réflexion pro Europe.
La réponse sera probablement en deux temps : expliquer la suite du projet européen en lui donnant une nouvelle impulsion et surtout un visage moins « castrateur ». Sacré challenge.
Par quoi pourrait passer ce dernier point ? Non pas par un relâchement mais un assouplissement des contraintes budgétaires pointées du doigts dans les politiques d’austérité.
Réunion d’Amsterdam
Une réunion des ministres européens des Finances se tient samedi 23 avril à Amsterdam et de premières décisions pourraient en sortir. Les ministres pourraient se mettre d’accord sur une simplification des règles : moins de contraintes – mais pas de laxisme pour autant – avec des procédures de dépenses plus fluides à moyen terme pour mieux maîtriser la construction des budgets et favoriser les vraies réformes. Plus tard, on ira peut-être jusqu'à revoir les fameux critères de 3% de déficits et de 60% d’endettement par rapport au PIB.
Nous n’y sommes pas encore. Chaque chose en son temps mais il faut maintenant faire vite, tout le monde en est conscient. En clair, les milieux d'affaires internationaux – Etats-Unis en tête – ne veulent pas voir voler en éclat l'Europe et ses 550 millions de consommateurs potentiels.
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