Avec l'A320neo, Airbus se sent pousser des ailes
Airbus a réalisé hier avec succès le premier vol d’essai de son dernier né, l’A320neo. Le groupe européen fonde beaucoup d’espoirs en cet avion conçu pour qu’économie rime avec écologie
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Ce n’est pas un nouvel appareil au sens strict du terme mais une version améliorée de celui utilisé depuis 1988 : un biréacteur monocouloir pouvant embarquer entre 100 et 200 passagers.
L’aérodynamisme a été revu au niveau des ailes et, surtout, l'engin a été remotorisé. Neo veut dire "new engine option", nouvelle option de moteur. L’appareil est aujourd’hui équipé de mécanismes novateurs Pratt and Whitney (filiale de l’américain United Technologies), mais les compagnies aériennes clientes pourront également choisir un réacteur développé par General Electric ou le Français Safran.
En quoi cet appareil est réellement révolutionnaire ?
Il permet d’économiser entre 15 et 20% de carburant par siège. Plus léger, construit à plus de 50% de carbone, l’avion est plus maniable, moins polluant. Cet aspect technologique est important sur le plan environnemental mais aussi commercial, car les économies d’exploitations sont un atout considérable face à un carburant durablement cher et dans le contexte d’économies généralisé.
Donc tout bénéfice pour les clients. Ces derniers sont nombreux sur les listes d’attente partout dans le monde, y compris aux Etats-Unis où le grand rival Boeing s’est aperçu un peu tard de l’avancée technologique européenne. L’américain a essayé de nous rattraper avec une version remotorisée du B737, mais il a pris un an de retard.
Et puis très beau coup pour Airbus puisque la conception de l’A320neo a coûté environ un milliard et demi d’euros, soit 10 fois moins que pour la construction d’un nouvel appareil.
Succès assuré
Airbus propose une gamme simplifiée qui plait aux compagnies aériennes clientes – avec trois appareils, l'européen couvre ce que Boeing propose avec sept Airbus a fait mieux sur l'ensemble de sa gamme au point de ravir 60% du marché mondial des monocouloirs. Et puis il y a bien sûr la mondialisation qui dope le transport de personnes, notamment vers, depuis, et à l’intérieur de l'Asie et des Emirats, les plus gros clients potentiels à ce jour.
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