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Nicolas Hulot : "Il serait temps qu'EELV se pose des vraies questions"

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Nicolas Hulot, est l'un des Français les plus populaires. A partir de 1987, il a présenté Ushuaïa sur TF1 et a décidé de lui-même d'arrêter pour se lancer en politique. Il aurait pu être le candidat d'Europe Ecologie Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, mais a été battu aux primaires par Eva Joly. Il est désormais envoyé spécial du président Hollande pour la préservation de la planète et vient de publier Plus haut que mes rêves. [Rediffusion du 1er octobre 2013]

Philippe Vandel

Radio France

Publié le 01/10/2013 06:29 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

Nicolas Hulot raconte sa campagne manquée, mais aussi sa carrière
et son enfance. Son chemin de croix a commencé à partir du moment où il a
été candidat. Un article de Libération titrait : "Nicolas Hulot, candidat
de l'écologie, courant gel douche. " Il a fait l'expérience de la trahison. Il
dénonce "ceux qui tendent une main et poignardent de l'autre, un
exercice dans lequel Dany est passé maître " Un conflit qu'ils ont réglé
depuis.

Noël Mamère vient de quitter les Verts, et le parti n'est pas au mieux.

"On voit bien qu'il y a une crise dans ce parti, mais
à la limite tant mieux. Il serait temps que cette formation politique se pose
des vraies questions sur le fait qu'ils aient autant de mal à porter un sujet d'intérêt
général auprès de la société. Si cette crise est une chance de se remettre en
cause et de le faire sans concession tant mieux pour l'écologie, " estime
Nicolas Hulot.

En 2007, Nicolas Hulot avait déjà envisagé de se présenter à

la présidentiel.

A cette époque de nombreux hommes politique sont venus le voir
en lui faisant juré de ne jamais parler de leur rencontre.

"Je n'ai pas juré à l'époque et je considère qu'aujourd'hui
il y a prescription et que c'est anecdotique. " François Bayrou lui a
proposé une alliance en lui disant qu'il serait son vice Premier ministre. "Je
ne voulais pas le vexer et je lui dis qu'il faut que je réfléchisse. Mais je n'avais
qu'une hâte sortir du bureau et trouver les mots qu'il fallait. Ce pacte
écologique m'a dépassé dans l'effervescence que cela a provoquée. Mais, nous
avions bien préparé notre stratégie. "