Jean-Marie Bigard : "je prie le matin et le soir"
Jean-Marie Bigard, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il est le seul à s'être produit en spectacle au Stade de France, devant 52.000 spectateurs. Un sondage l'a d'ailleurs désigné comme le comique préféré des Français... comme l'héritier de Coluche. Dans cet entretien, l'humoriste parle de sa religion et se souvient d'un Michel Charasse "plutôt assez sympa avec les artistes".
Il est ce qu'on appelle un très bon client à la télé. Ça va même au delà du spectacle, pace qu'il est êtes toujours là où on ne l'attend pas. Que ce soit sur la chirurgie plastique mammaire, ou le 11 septembre! Il vient de fêter ses 60 ans avec des spectacles partout en France.
On a l'image d'un humour de garçons de bain, voire de charretier, or quand il a rempli le Stade de France en 2004, il y avait 52.000 spectateurs, dont – surprise - une grande majorité de femmes. Il faut aussi noter qu'il y a une grande différence entre le Bigard public et le Bigard privé. Il a raconté plusieurs fois qu'il a délibérément choisi le créneau du "gros rire vulgaire" parce que personne ne voulait l'occuper.
De la même façon, il reconnaît une erreur capitale : avoir soutenu Nicolas Sarkozy à la présidentielle en 2007. Conséquence, certains de ses spectacles dans des villes tenues par la gauche ont été annulés. C'est plutôt que d'une année sur l'autre, les subventions qui tombaient et qui finançait le spectacle se sont évaporées. La gauche entretenait, selon Bigard, un drôle de rapport avec les artistes. Il nous fait quelques révélations.
Charles Aznavour avait raconté sur France Info les arrangements entre des politiques et lui pour éventuellement arrondir ses problèmes fiscaux, mais sans donner de noms. Bigard va plus loin : il lâche un nom. "Charasse était plutôt assez sympa avec les artistes. Il disait, si vous avez un problème d'impôt : 'Vous pouvez jouer au truc socialiste?' Et puis il prenait la feuille et la déchirait. C'est très connu, cela n'existe plus maintenant ", raconte l'humoriste.
Il faudra suivre ce que va faire la justice dans les jours qui viennent, car la prévarication, surtout pour un ancien ministre, est punie par la loi.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter