Tout est politique : "J'ai demandé pardon à la jeunesse africaine", affirme Robert Bourgi, ancien acteur de la Françafrique
Robert Bourgi, avocat au barreau de Paris et ancien conseiller officieux de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sur les affaires africaines, était l'invité de Tout est politique, mardi sur franceinfo. Il est notamment revenu sur le discours d'Emmanuel Macron au Burkina Faso.
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Robert Bourgi, avocat au barreau de Paris et ancien conseiller officieux des présidents français Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sur les affaires africaines, était l'invité de Tout est politique, mardi 28 novembre sur franceinfo. Il est revenu sur le discours d'Emmanuel Macron lors du premier jour de sa tournée en Afrique, mardi. Le président de la République s'est exprimé devant 800 étudiants de l'université de Ouagadougou (Burkina Faso). "Il a un devoir politique premier : il a rendez-vous avec l'Histoire", a estimé Robert Bourgi, qui est revenu sur les années de Françafrique et d'ingérence de la France dans la politique des différents Etat africains.
La Françafrique, des bons et des mauvais côtés
Julie Owono, avocate camerounaise et directrice exécutive de l'ONG Internet sans frontières, a expliqué à Robert Bourgi : "On a envie de vous pardonner, mais néanmoins on n'oublie pas." L'ancien conseiller officieux des présidents derniers président de droite a tenu à réaffirmer sa repentance. "J'ai demandé pardon à la jeunesse gabonaise, j'ai demandé pardon à la jeunesse africaine." Il cite notamment le général de Gaulle : "Toute nation qui ambitionne d'être une grande nation se doit d'épouser le mouvement général du monde. J'ai voulu à ma manière épouser le mouvement général du monde."
Françafrique : "j'ai demandé moi-même pardon à la jeunesse gabonaise, à la jeunesse africaine", dit Robert Bourgi, ancien conseiller pour l'Afrique de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy #TEP pic.twitter.com/bYMxIFdMdF
— franceinfo (@franceinfo) 28 novembre 2017
Pour celui qui dit avoir été "l'acteur et le témoin" de la Françafrique, il y a eu des bons et des mauvais côtés dans ce système. "Le côté obscur, c'est les présidents imposés et maintenus par la France, c'est des urnes gonflées à bloc à Paris et qu'on transporte dans des avions militaires dans tous les pays africains au moment des élections présidentielle. Tout cela doit cesser." Selon lui, Emmanuel Macron a donc une mission pour que ce système s'arrête : "Il a un devoir politique premier. Il a un rendez-vous avec l'Histoire."
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