"Il est physiquement impossible pour un cochon de lever sa tête vers le ciel" : pourquoi les "savoirs inutiles" marchent aussi bien sur les réseaux sociaux ?

Ces petites anecdotes étonnantes, parfois absurdes, on les découvre sur le compte "Les savoirs inutiles" sur Instagram. Si elles changent rarement nos vies, elles trouvent leur public.

Article rédigé par Julie Viallon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran du compte Instagram @Lessavoirsinutiles. (LesSavoirsInutiles)
Capture d'écran du compte Instagram @Lessavoirsinutiles. (LesSavoirsInutiles)

Sur Instagram, le compte Les Savoirs inutiles, est suivi par 347 000 personnes. Des internautes qui, chaque jour, apprennent une anecdote un peu extravagante : "Napoléon s'est fait attaquer par des lapins de garenne", "il n'y a pas de serpent en Irlande", "les concombres de mer respirent par l'anus", etc.

"C'est un outil social : on aime raconter ce genre de fait dans un dîner, dans une discussion. Ces petites informations nous amusent, nous surprennent et nous permettent de connecter les uns aux autres, de briller en société", explique Fabien Garel, journaliste et responsable vidéo du compte. 

Des comptes "funs" qui questionnent notre rapport à l'information

Outre l'aspect amusant du compte, il questionne notre manière de voir l'actualité. Ces comptes ne se présentent pas forcément comme des médias, et ils ont peut-être raison. Selon un rapport de Reuters, plus de la moitié des 18-25 ans préfèrent s’informer via des influenceurs que via des journalistes. Ils sont considérés comme "plus accessibles".

Alors en proposant un contenu moins "formel", moins "sérieux", le compte Les savoirs inutiles gagne la confiance des internautes. “On essaie toujours d’avoir le chiffre qui dénote, l’information que les autres médias n’ont pas sortie. Parfois, on vulgarise. Par exemple, il nous arrive de mesurer des choses en nombre de Jean-Luc Reichmann." 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.