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On ne pouvait pas le rater. Emmanuel Macron n'est pas le premier président à s'énerver

On ne pouvait pas le rater Olivia Leray Du lundi au vendredi à 8h26 et 10h56

Il est parfois des situations où l'on s'emporte facilement même si l'on est président de la République ou président d'un parti politique. Olivia Leray s'en souvient pour nous.

franceinfo - Olivia Leray

Radio France

Publié le 23/01/2020 09:35

Temps de lecture : 1min

Incident entre le président de la république Emmanuel Macron et la police ïsraélienne à l'entrée de la basilique Sainte Anne à Jérusalem, le 22 janvier 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Je ne sais pas si vous avez vu passer l'info, je pense quand même que ça vous dit quelque chose : "Everybody knows the rules !" Ah oui ? vous savez que le président Emmanuel Macron s'est énervé en anglais mercredi 22 février à Jérusalem, comme Jacques chirac avant lui. J'ai l'impression qu'on n'en a pas trop parlé. Ah si ? Bon, d'accord on va essayer d'innover alors.

Les derniers présidents, par exemple, c'était comment quand ils s'énervaient ?
On commence avec un grand classique. Indice, chez vous : Nicolas Sarkozy ,Salon de l'agriculture, tours des stands, cohues, bousculades et ce "Casse-toi, pauv' con !" phrase prononcée en 23 février 2008 à un visiteur du salon qui lui avait dit "Touche-moi pas, tu me salis !" Phrase qui a désormais une page Wikipedia à part entière si vous voulez en savoir plus ou faire un exposé dessus. En tout cas, "Casse-toi, pauv' con", c'est vulgaire, c'est violent, ce n'est pas très classe, mais au moins c'est clair.

François Hollande s'énerve mais plus calmement

C'est froid, très froid. Pas d'éclat de voix, non, François Hollande fait de la méditation, ou il écoute Zazie en boucle. En tout cas il reste zen, toujours zen, même quand il pleut encore et toujours lors de ses déplacements : "Je n'y aurais renoncé à aucun prix, même si la pluie nous accompagne aujourd'hui. Ce n'est pas l'intempérie que nous redoutons le plus."

Le président de la République, François Mitterrand, pendant son discours sur l'Île-de-Sein sous une pluie diluvienne, le 25 août 2014. (FRED TANNEAU / AFP)

Et puis, dans un tout autre style. On élargit avec l'ex-président de l'UDI, Jean-Louis Borloo. On aime beaucoup quand Jean-Louis Borloo s'énerve puisqu'il utilise une expression banie depuis 1865 : "Bougres d'ânes" !