Nouveau monde. Le darknet, cet internet parallèle qui abrite tous les trafics
Trois personnes viennent d’être interpellées en France pour trafic d’armes, de drogues et de faux papiers. Elles agissaient via le darknet. Que se cache-t-il derrière ce nom mystérieux ?
Trois personnes, qui agissaient via le darknet, viennent d’être interpellées en France pour trafic d’armes, de drogues et de faux papiers. Le darknet est un mot qui revient de plus en plus souvent dans les affaires crapuleuses comme dans les fictions au cinéma ou à la télé. Le darknet, littéralement, le "net sombre", n’est pas un monde parallèle sorti d’un roman de science-fiction. Ce sont simplement des sites cachés auxquels on accède en restant caché. Pour cela, il faut utiliser des logiciels spéciaux qui permettent de rester anonymes. On se connecte en peer-to-peer. En fait, il existe plusieurs darknet, tels que Freenet ou Onion. Ce sont un peu des clubs privés dont il faut connaître les us et coutumes. Pour y pénétrer, il faut parfois des codes ou des recommandations. Attention, à ne pas confondre le darknet avec le deepweb (web profond), qui correspond aux pages web non référencées par les moteurs de recherche mais pas pour autant illégales.
Trafics en tout genre
On trouve sur le darknet tout ce qui se prête à des commerces illicites : trafics de drogue, d’armes, de numéros de cartes bancaires volés, images pédophiles ou organes humains. On peut même y recruter des tueurs à gages. Les paiements se font souvent en cryptomonnaies (Bitcoin), pour éviter d’être repéré. Bref, c’est un marché noir numérique. Mais le darknet n’a pas seulement un côté sombre. C’est aussi un outil utilisé par des dissidents politiques, les minorités opprimées, des journalistes d’investigation ou des lanceurs d’alerte.
Pour autant, le darknet échappe de moins en moins à la loi. Ces arrestations en sont la preuve. Les forces de polices ou de douanes sont de plus en plus formées pour enquêter sur le darknet. Ce coup de filet, le deuxième depuis un an, a touché le dark net francophone qui compterait, selon une enquête du Figaro, environ 700 vendeurs et près de 6 000 utilisateurs réguliers.
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