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Les opérateurs mettent le cap sur la 4G

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SFR lancera commercialement la 4G à Lyon fin novembre. Et aussi : l'Etat renforce la pratique du logiciel libre (ci-dessous)

franceinfo

Radio France

Publié le 24/09/2012 15:29 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

Temps de lecture : 2min

La 4G va-t-elle devenir le nouvel Eldorado des opérateurs
mobiles ? Dans un contexte de concurrence accrue depuis l'arrivée de Free
Mobile, les opérateurs traditionnels font ce qu'ils peuvent pour tenter de se
démarquer. Ils jouent la carte de l'innovation dont ils veulent faire un
avantage commercial.

SFR dégaine le premier

Ainsi, SFR annonce qu'il sera le premier opérateur à
lancer commercialement la 4G à Lyon à partir du 28 novembre. Un lancement qui
intervient après une phase de test. On peut logiquement s'attendre à ce que
Bouygues et Orange fassent de même prochainement également à Lyon et à
Marseille, notamment, où ils testent actuellement leurs infrastructures.

En attendant la 4G, la 3G++

C'est
compliqué cette 4G car il y a 4G et 4G. Ce n'est pas la même technologie d'un
pays à l'autre et il peut même y avoir plusieurs fréquences dans le même pays. Sans
compter qu'il y a encore très peu de téléphones compatibles. Heureusement, en
attendant la 4G on se console avec la 3G+ et la 3G++. De quoi s'agit-il ? De
versions améliorées de la 3G qui sont déjà en service dans plusieurs villes de France
et qui permettent d'atteindre des débits jusqu'à 42 mégabits/seconde. Quant à
la vraie 4G - quand elle arrivera - à quoi ça sert ? A jouir du même confort de
connexion Internet en mobilité qu'à la maison. Les opérateurs annoncent des
débits jusqu'à 10 fois plus rapide que la 3G. Mais comme d'habitude, il y a débit
théorique et débit réel et il faudra sans doute se contenter de 2 à 4 fois plus
rapide. Ce qui ne sera déjà pas mal.

Le gouvernement mise sur le libre

Des logiciels libres dans les ministères français. L'idée n'est
pas nouvelle mais le premier ministre, Jean-Marc Ayrault a signé il y a
quelques jours une circulaire pour accélérer les choses. Les logiciels libre,
c'est par exemple Linux. C'est le contraire des logiciels propriétaires comme
Windows. Selon le gouvernement, le logiciel libre c'est bon pour la sécurité
des systèmes en raison de sa plus grande transparence et aussi pour le budget
de l'Etat car cela coûterait moins cher. Des logiciels libres sont déjà en
service dans plusieurs ministères et dans la gendarmerie. La communauté des
défenseurs du logiciel libre est ravie.