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Mon info. La pub de Greenpeace ne passe pas à Paris

Mon info Xavier Monferran Du lundi au vendredi à 5h11, 6h11 et 6h55

Greenpeace dénonce la régie des transports parisiens, Médiatransports, parce qu'elle refuse la dernière campagne de l'ONG. Une campagne jugée trop politique par cette régie.

franceinfo, Xavier Monferran

Radio France

Publié le 03/03/2020 09:11 Mis à jour le 03/03/2020 16:21

Temps de lecture : 1min

Un glacier fond avec des "Blablabla" et une bande sonore où des chefs d'Etat font des discours sur le réchauffement climatique. (CAPTURE D'ECRAN TWITTER)

C'est une publicité qui passe mal et qui est visible depuis lundi 2 mars dans bon nombre de grandes villes françaises, comme Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier ou Lille. Mais pas à Paris. La régie publicitaire qui gère le métro, les bus et les RER parisiens l'a refusée, jugeant cette publicité trop politique.

Elle est l'œuvre de l'ONG Greenpeace. Des pubs choc en quatre par trois représentant des glaciers qui fondent et qui forment une expression : "Blablabla". Et un slogan : "Face à l'urgence climatique, les discours ne suffisent pas. Le gouvernement doit agir."

Le climat, sujet “sensible” ?

Nous lançons ce matin une campagne pr dénoncer l’inaction climatique des politiques

Elle a été refusée sur plusieurs supports #métro #cinéma

Demander aux politiques d'agir pour le + grand péril de l'humanité serait devenu subversif ?

⬇️ Thread pic.twitter.com/Y9B7noPxpn
— Greenpeace France (@greenpeacefr) March 2, 2020

Une affiche retoquée donc par Mediatransports, la régie publicitaire des transports parisiens, car elle ne respecte pas un "devoir de neutralité". De son côté, Greenpeace s'indigne de cette décision, et pointe du doigt "les pubs climaticides vantant les SUV et les compagnies aériennes." Greenpeace qui dénonce aussi les cinémas, qui ont refusé la version vidéo de la campagne, qui compile des extraits de discours de Nicolas Sarkozy, Francois Hollande et Emmanuel Macron sur l'environnement, sur fond de catastrophe naturelle.

Du côté de la régie de ces cinémas, on répond que cela pose problème en pleine campagne pour les municipales, et qu'il faudrait que l'Autorité de régulation de la publicité tranche le débat.