Des substances chimiques dangereuses dans des produits du quotidien
Que Choisir a découvert qu'il y avait des substances chimiques dangereuses dans des produits que l'on utilise tous les jours. Ils en ont trouvé dans un bavoir pour les bébés, dans des sacs à dos que l'on achète aux enfants pour la rentrée des classes... Les explications d'Elisabeth Chesnais, de Que Choisir.
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Les étiquettes de composition sont inexistantes ou trop
incomplètes sur les produits de consommation et il est souvent difficile de
savoir, si oui ou non, ils comportent des substances chimiques dangereuses.
Dans
le cadre de la réglementation Reach, qui concerne l'évaluation, le contrôle et les
restrictions d'usage des substances chimiques, toute personne qui achète un
produit peut exiger de savoir s'il contient ou non une des substances officiellement
classées "extrêmement préoccupantes" par l'Union européenne. Peu de personnes
le savent, mais il suffit d'écrire au fabricant ou au distributeur en lui
posant la question. Il est tenu de répondre dans un délai de 45 jours.
Un test grandeur nature
Que Choisir a fait la démarche pour voir si les
distributeurs et fabricants jouaient le jeu. Ils ont écrit aux distributeurs
chez qui les achats avaient été effectués, et aux fabricants en demandant si le
produit contenait une ou plusieurs des 138 molécules dangereuses.
Pour s'assurer que les réponses étaient justes, Que Choisir
a envoyé parallèlement tous ses achats dans un laboratoire où leur composition
a été analysée.
Mensonge
Sur les, 43 professionnels interrogés, aucun d'entre eux n'a
déclaré la présence à plus de 0,1 % d'une des 138 substances dangereuses
classées "extrêmement préoccupantes" par la réglementation européenne au
moment de nos achats. Pourtant, les analyses en ont mis en évidence dans neuf produits.
Dans de nombreux cas, les distributeurs ou fabricants ont
répondu sur la conformité aux normes ou à la réglementation, alors que ce n'était
pas la question posée.
Réclamation
Face à ces résultats plus qu'effrayants l'UFC-Que Choisir a
saisi les autorités françaises et européennes afin d'obtenir une révision du
règlement Reach. L'association demande un étiquetage des produits qui
contiennent des substances chimiques dangereuses pour la santé. Ils doivent
porter une mention très claire, sous forme de pictogramme par exemple, si un
composé chimique figurant sur la liste Reach des substances "extrêmement préoccupantes" entre dans leur composition.
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