Micro Européen. Emmanuel Macron au Danemark, des désaccords mais une visite importante
Le président français poursuit sa tournée des capitales européennes. Il était cette semaine au Danemark et en Finlande. Dyveke JOHANSEN, correspondante danoise à Paris revient sur cette visite.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/08/31/phpMeFwUz_1.jpg)
Entamée il y a un an dans les pays d'Europe centrale, Emmanuel Macron poursuit sa tournée des capitales européennes. Il était cette semaine au Danemark et en Finlande. Une visite appréciée par les Danois, même si Paris et Copenhague n'ont pas la même vision sur tout, par exemple sur la question des migrations en Europe.
Les Danois aiment la France
Dyveke JOHANSEN, correspondante danoise à Paris revient sur cette visite et les liens entre la France et le Danemark. Pour les Danois, cette visite a été "très importante" explique Dyveke Johansen, car il n'y en avait pas eu depuis 36 ans, même si les deux pays ont une coopération permanente. Au cours des deux journées, des accords commerciaux et culturels ont été signés par les deux pays.
Au Danemark, la France est vue comme un grand pays et "beaucoup de Danois passent leurs vacances en France", ajoute la correspondante danoise. Mais sur la question politique des migrants, des "désaccords courtois", selon l'expression du premier ministre Lars Rasmussen, ont été constatés. Pour Dyveke Johansen, "le Danemark est plutôt proche de Orban" (l'actuel premier ministre hongrois Viktor Orban). Le gouvernement danois plaide pour une aide au Développement à fournir aux pays de départ des migrants.
La Flexisécurité intéresse les dirigeants français
En revanche le système de "flexisécurité" intéresse les dirigeants français et le président Macron en a parlé lors de sa visite. Cette flexibilité de l'emploi alliée à une sécurité du salarié durant les périodes de chômage est aussi appelée "le modèle danois". Mais ces dernières années, le modèle a surtout évolué vers la flexibilité de l'emploi.
Gaulois réfractaires et Danois luthériens
Pendant la visite d'Etat, la comparaison faite par Emmanuel Macron entre les "Danois luthériens" et les "Gaulois réfractaires au changement" a été commentée sur place mais les Danois accepteraient-ils toutes les réformes demandées actuellement aux Français ? La question est posée en conclusion.
À regarder
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter