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Echange tendu entre Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, Marine Le Pen inquiète d'une possible candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle.... Les informés du matin du 24 juin

Les informés du matin Renaud Dély et Marc Fauvelle Du lundi au vendredi à 9h06

Tous les matins, les informés débattent sur franceinfo des sujets qui font ou feront l'actualité du jour.

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Radio France

Publié le 24/06/2021 13:14

Temps de lecture : 2min

Bruno Dive, Neila Latrous et Marc Fauvelle à franceinfo le 24 juin 2021 (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Les débatteurs des informés du matin, autour de Marc Fauvelle et Renaud Dély, ce jeudi, sont Bruno Dive de Sud-Ouest et Neila Latrous de franceinfo.

Les thèmes abordés :

- Ces élections régionales vont-elles laisser des traces durables dans la majorité jusqu'au coeur du gouvernement ?

Echange houleux mercredi juste avant le Conseil des ministres entre Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin. Le ministre de la Justice a reproché au ministre de l'Intérieur ses propos après les résultats de Xavier Bertrand au premier tour des élections régionales. Gérald Darmanin a en effet félicité son ami, président sortant de la région Hauts-de-France, pour son score. Dès le soir du premier tour, le ministre de l'Intérieur avait d'ailleurs annoncé qu'il voterait dimanche prohcain pour Xavier Bertrand. Le garde des Sceaux a donc déclaré à son collègue : "On ne te demande pas de renier tes amitiés mais de ne pas piétiner tes collègues". A noter que cet incident n'est pas le premier entre les deux hommes.

- Marine Le Pen a-t-elle vraiment peur d'une éventuelle candidature d'Eric Zemmour ?

Le polémiste, éditorialiste politique, expliquait il y a quelques semaines que le temps de l'action était peut-être venue, laissant planer le doute sur une éventuelle candidature de sa part à l'élection présidentielle. Un doute qui inquiète Marine Le Pen. Et alors qu'on ne sait pas encore s'il y aura une primaire à droite, on ne sait pas non plus s'il y aura une primaire à l'extrême droite. Ce qui est sûr, c'est que la présidente du Rassemblement national est fragilisée par l'échec du parti au premier tour des élections régionales.