La note de la France encore dégradée, en pleine préparation du budget 2026 : "S&P est très sceptique sur notre trajectoire de dépenses publiques"

Tous les samedis, deux économistes débattent des sujets qui marquent l’actualité économique et sociale.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Roland Lescure, ministre de l'Économie, le 5 octobre 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)
Roland Lescure, ministre de l'Économie, le 5 octobre 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)

Vendredi 17 octobre, on a appris tard dans la soirée et de manière inattendue la dégradation de la note de la dette souveraine de la France par l'agence S&P : la note passe de AA- à simple A+ avec perspective stable. Une décision logique puisque S&P avait assorti sa dernière notation, en février, d'une perspective négative. Le gouvernement français a dit en prendre acte.

Raison invoquée par l'agence de notation américaine : "l'incertitude élevée" sur les finances publiques, et ce malgré la présentation des grandes lignes du projet de budget 2026 cette semaine. Avec de nombreux avantages fiscaux potentiellement visés par Bercy pour engranger des recettes : héritage, niches fiscales, holdings, taxe Zucman "améliorée"…

Déjà championne des prélèvements obligatoires, la France peut-elle se permettre d'alourdir sa fiscalité, au risque de compromettre sa compétitivité ? La fiscalité idéale existe-t-elle ?

Pour en débattre, Emmanuel Cugny et Benjamin Fontaine reçoivent Nathalie Chusseau, professeure à l’université de Lille, chercheure associée à la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques de la Fondation du risque ; et Christian de Boissieu, vice-président du Cercle des économistes.

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