Le vrai du faux. Non, le beau-fils d’Emmanuel Macron ne travaille pas chez Ifop
Contrairement à la rumeur, si Sébastien Auzière, le fils aîné de Brigitte Macron, est effectivement spécialisé dans les statistiques, il ne travaille pas pour le célèbre institut de sondage.
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On apprenait la semaine dernière que l'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem rejoignait l'institut de sondage Ipsos, relançant la rumeur selon laquelle, comme il aurait déjà placé son beau-fils chez Ifop, Emmanuel Macron pourrait, à loisir, manipuler les sondages à son avantage. Passons rapidement sur le cas de Najat Vallaud-Belkacem : l'ancienne ministre n'est pas une proche du président. Elle l'a très souvent et assez durement critiqué ces derniers mois. Par ailleurs, d’après ce qu’elle a annoncé à la presse, son nouveau poste à l'Ipsos est directrice générale déléguée aux Études internationales et de l'Innovation. Donc, a priori, l'ancienne ministre n'aura pas la charge des études sur la popularité des politiques…
Le fils de Brigitte Macron ne travaille pas chez Ifop
Quant à Sébastien Auzière, le fils aîné de Brigitte Macron, s’il est effectivement spécialisé dans les statistiques, il ne travaille pas du tout pour l’Ifop. Ce dernier est en fait vice-président d'une filiale du groupe Kantar depuis deux ans. Si le groupe réalise bien des études d'opinion via son institut Kantar TNS (et donc rien à voir avec l’Ifop), Sébastien Auzière, lui, ne travaille pas pour la TNS, mais pour une autre filiale du groupe, Kantar Health, qui s'occupe essentiellement d’études de marché dans le domaine de la santé. Rien à voir donc avec la politique.
Le soupçon de collusion ne tient pas debout
D’ailleurs, à y regarder de plus près, le soupçon de collusion familiale ou politique ne tient pas vraiment debout. Il suffit de regarder les sondages : après un léger mieux depuis septembre, la popularité d'Emmanuel Macron repart à la baisse au mois de février pour trois instituts de sondage, dont l’Ifop. Pour l'instant seul Kantar TNS le donne stable ce mois-ci avec une côte de confiance de 44% pour le président, indicateur en baisse de 14 points depuis son élection.
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