Covid-19 : AstraZeneca retire-t-il son vaccin du marché parce qu'il est "dangereux", comme l'affirment les antivax sur les réseaux sociaux ?
Sur les réseaux sociaux, les anti-vaccins affirment qu'AstraZeneca, a décidé de retirer son vaccin du marché car il est dangereux, voire mortel. C'est faux, le groupe pharmaceutique britannique explique que c'est pour des "raisons commerciales".
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Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé, mercredi 8 mai, qu'il retirait de la vente son vaccin contre le Covid-19, Vaxzevria, l'un des premiers mis sur le marché pendant la pandémie. Sur les réseaux sociaux, les messages d'antivaccin se multiplient. Selon eux, "Après trois ans de procédure, AstraZeneca est contraint d'admettre que ses produits sont mortels" ou encore que ce vaccin a été retiré du marché "car dangereux".
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Sauf que c'est faux, AstraZeneca a expliqué avoir retiré son vaccin du marché "pour des raisons commerciales."
Une chute de la demande
Si le groupe pharmaceutique a décidé de retirer son vaccin du marché, c'est qu'il constate depuis plusieurs mois une chute de la demande pour leur produit et des stocks difficiles à écouler. AstraZeneca précise que "de multiples vaccins ont été développés, il y a donc un surplus." AstraZeneca a par conséquent pris la décision d’entreprendre le retrait de l’autorisation de marketing du Vaxzevria en Europe
, indique le groupe dans un communiqué, mercredi 8 mai. Son concurrent anglais, GlaxoSmithKline, GSK, a lui aussi vu ses ventes baisser.
S'il y a autant de posts sur les réseaux sociaux surfant sur le retrait du vaccin d'AstraZeneca, c'est qu'il a connu plusieurs revers et polémiques au moment de la crise Covid. Il n'a jamais reçu l'autorisation de commercialisation aux États-Unis. Il a connu des problèmes de livraison en Europe. Et, ce qui a surtout marqué les esprits, ce sont ces très rares cas de thromboses, de formation de caillots sanguins, détectés chez certains jeunes vaccinés à l'AstraZeneca en mars 2021.
À l'époque, certains pays avaient décidé de suspendre la vaccination sur leur territoire, comme la Norvèges ou le Danemark, d'autres, comme la France ou l'Allemagne, avaient finalement décidé d'en limiter l'accès aux plus âgés seulement. Ces polémiques ont clairement sapé la confiance pour ce vaccin et alimentées les théories complotistes des antivax depuis.
Des procédures juridiques
Très exposé par ces polémiques, le groupe AstraZeneca et son vaccin font l’objet de plus procédures juridiques en cours, notamment une au Royaume-Uni ( une action collective engagée contre lui auprès de la Haute Cour britannique.)
Le journal "The Telegraph" (article en anglais et payant) révèle qu'au moins 50 familles britanniques accusent AstraZeneca et son vaccin d'avoir causé des préjudices graves, voire même des décès.
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