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Secret de l'instruction et devoir d'informer

Le rendez-vous de la médiatrice Emmanuelle Daviet Le samedi à 15h53, 18h50, 21h13

Le secret de l'instruction est au cœur des derniers développements de l'affaire Karachi. Il est prévu par le code de procédure pénale. Mais les journalistes ont aussi le devoir d'informer. Comment travailler dans ces conditions? Invité pour en parler Erik Kervellec, le chef du service police, justice, enquête de France Info

Jérôme Bouvier

Radio France

Publié le 02/11/2011 23:00 Mis à jour le 09/05/2014 18:54

Temps de lecture : 1min

Le secret de l'instruction est inscrit dans l'article 11 du code de procédure pénale: la procédure est secrète “sauf dans le cas où la loi en dispose autrement.” L'ancien ministre de l'intérieur Brice Hortefeux est ainsi entendu ce matin comme témoin par la police dans une enquête où
il est soupçonné d'avoir eu frauduleusement connaissance d'une
pièce du dossier judiciaire de l'affaire Karachi.
Dans le même temps des pages de transcriptions d'auditions sont publiées très souvent par les médias.

Comment informer malgré le secret de l'instruction. Une “très bonne question” pour Erik Kervellec, le chef du service police, justice, enquête de France Info: “Cela dépend de notre posture de journaliste. Notre but c'est d'informer au mieux. Ce n'est pas le même intérêt que les politiques. ”.