Le mot de l'éco. RSA comme revenu de solidarité active
Le revenu de solidarité active, le RSA, sera versé mardi 15 décembre à quelque deux millions de personnes en France. Le nombre de bénéficiaires a beaucoup augmenté depuis le début de la crise sanitaire.
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Le mot de l’éco aujourd'hui c'est donc RSA, comme revenu de solidarité active. Ses bénéficiaires vont recevoir la prime de Noël ce mardi 15 décembre : 152,45 euros pour une personne seule. 335,39 euros pour un parent isolé avec trois enfants.
Le nombre de bénéficiaires du RSA a considérablement augmenté avec la crise sanitaire. + 8,5% en septembre par rapport à une année normale ; selon les dernières données de la caisse nationale d’allocations familiales, on compte désormais deux millions de bénéficiaires du RSA en France.
Un chiffre qui n’a fait qu’augmenter au fil des années
Quand Michel Rocard crée le RMI en 1988, il imagine qu’il bénéficiera à 300 000 allocataires. 30 ans plus tard, le revenu minimum d’insertion est devenu le revenu de solidarité active. Financé en partie par les départements qui – surtout les plus pauvres – demandent que l’état reprenne ce budget pour faire face à l’explosion des demandes.
C’est le cas de la Seine-Saint-Denis par exemple, dirigée par le socialiste Stéphane Troussel. Il plaide pour une renationalisation du RSA. Mais tous les départements n’y sont pas forcément favorables car ils craignent que l’état n’en profite pour mettre la main sur la politique sociale. Un compromis est en voie d’être trouvé avec une expérimentation bientôt à l’étude dans plusieurs départements.
Pas question d’ouvrir le RSA aux jeunes
Le président de la République a refermé la porte lors de sa récente interview au média en ligne Brut. Emmanuel macron dit redouter "un système de désincitation d'un retour à l’emploi." Et pourtant, de nombreuses personnalités, de syndicats, d’institutions, demandent depuis des mois l’ouverture des minima sociaux aux 18/25 ans, précarisés par la crise sanitaire.
Dernier en date à donner de la voix, le Conseil économique, social et environnemental, le CESE, a lancé un appel début décembre, dans lequel il se dit convaincu, que "seul un droit commun ouvert à toutes et tous, sous conditions de ressources, est à même de garantir dans le temps l’arrimage des jeunes à la solidarité nationale."
Il y a deux ans, dans une vidéo, Emmanuel Macron parlait du "pognon de dingue" dépensé dans les minima sociaux pour, selon lui, de piètres résultats ; une réforme qui a été contrariée par la crise sanitaire. Sans doute attendra-t-elle encore un éventuel second mandat...
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