Le monde de Marie. Rien ne va plus pour Telegram !
Après la Russie la semaine dernière, c'est maintenant au tour de l'Iran d'interdire le réseau social Telegram.
Depuis sa création, c’est l’application qui agace les grands de ce monde : Telegram a été interdit jeudi 19 avril en Iran, une semaine après son interdiction en Russie.
200 millions d’utilisateurs
Petit rappel : Telegram c’est l’œuvre d’un jeune informaticien russe qui avait dans l’idée de créer un espace de liberté d’expression sans limites cryptée et indéchiffrable de l’extérieur. On notera au passage que Pavel Dourov, l’inventeur de Telegram est aussi l’inventeur de Vkontakte, le Facebook russe. Un réseau qu’il céda, contraint et forcé, à un proche du Kremlin, après avoir refusé de transmettre au FSB les données des agitateurs de la place Maïdan. Il quitte la Russie avec 300 millions de dollars en poche et quelques bitcoins pour faire l’appoint et s’installe à Dubaï. C’est de là qu’il prend son envol avec Telegram. Qui devient très vite la messagerie numéro un avec aujourd’hui 200 millions d’utilisateurs. En Russie, au Moyen-Orient, en Iran, le pays qui interdit déjà Twitter et Facebook, Telegram est une petite entreprise à la santé florissante, estimée aujourd’hui à trois milliards de dollars et pas à vendre. Sauf que Telegram se taille aussi la mauvaise réputation d’être le réseau préféré des jihadistes.
Telegram a-t-il aidé à des manifestations en Iran ?
Un deuxième bras de fer opposant à distance, Pavel Dourov au FSB, a commencé il y a quelques mois, le FSB exigeant les données des utilisateurs de Telegram en russie. Pavel Dourov ne cède rien. Edward Snowden, à qui Dourov avait proposé un job quand ce dernier s’était retrouvé tanké à l’aéroport de Moscou, lui apporte son soutien. Julian Assange aussi. Pas de quoi intimider la juge russe saisie de l’affaire, qui, en 18 minutes, montre en mains a pris la décision de fermer la messagerie, vendredi dernier. Ce qui ne va pas tellement arranger un maximum d’officiels russes qui se servent aussi de Telegram. Hier, c’était au tour de l’Iran d’annoncer que Telegram était désormais interdit. L’annonce en a été faite par la plus haute instance religieuse du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a annoncé solennellement qu’il fermait son compte sur Telegram, pour sauvegarder les intérêts nationaux. En off, on dit plutot que Telegram a joué un rôle important dans les manifs iraniennes de décembre 2017. Question : que vont penser maintenant les 40 millions d’Iraniens abonnés à Telegram ?
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