"On écoutera toujours les Beatles" : le groupe The Analogues se produit en concerts exceptionnels en France
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Vendredi 8 décembre 2023 : le groupe de reprises néerlandais The Analogues. Les passionnés des Beatles sont en France pour 5 dates de concert.
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Felix Maginn et Diederik Nomden sont membres du groupe The Analogues qui est ce qu'on appelle un groupe cover band ou tribute band néerlandais formé en 2014. Sa particularité est qu'il ne joue sur scène que des titres du répertoire des Beatles, jamais interprétés sur scène. C'est-à-dire que ces titres ont été uniquement enregistrés en studio, et après l'arrêt de leur tournée le 29 août 1966 au Candlestick Park de San Francisco, dans les cinq dernières années de l'existence des Beatles. Les membres ne se griment pas en Beatles, mais ils possèdent les mêmes micros et instruments que le groupe utilisait à l'époque.
Ils seront en concert en France les 12 et 13 décembre à la salle Pleyel à Paris, le 15 à Lyon, le 17 à Bordeaux et le 18 décembre à Nantes.
franceinfo : Comment avez-vous découvert les Beatles ?
Diederik Nomden : J'avais dix ans quand je les ai connus et je les ai toujours eus dans ma vie.
Felix Maginn : Moi aussi, vers dix ans et j'ai toujours été un grand fan des Beatles.
Ça signifie que la musique vous a toujours attiré. Est-ce que c'est le point de départ ou ce sont d'abord les instruments et le fait de jouer dans un groupe ?
Felix Maginn : Ce sont d'abord les Beatles avant tout. On aime la musique et après, on cherche son inspiration. Qu'est-ce qu'ils portent ? Quel genre de musique ils jouent ? On s'en inspire en continu.
Diederik Nomden : C'est pareil ! On entend les Beatles à la radio qu'écoutent les parents. Alors, on commence à jouer au piano, à la guitare et on se rend compte qu'on connaît toutes ces chansons et ces sons. Après, ça devient une obsession de jouer, et de jouer exactement comme eux le jouaient.
Vous êtes allé rechercher vraiment tout ce qui a créé le son Beatles et c'est d'abord ce qui caractérise The Analogues, comme John Lennon qui était un adepte d'aller chercher des instruments qui existaient nulle part ailleurs.
Felix Maginn : C'est très important que, quand on parle de la musique des Beatles, on joue leur musique de 1966 jusqu'à la fin. Leurs chansons étaient très variées en style, avec un orchestre, avec des cuivres. En ce qui concerne le groupe lui-même, ce n'est pas si difficile de savoir ce qu'ils utilisaient parce que tout a été écrit. On sait exactement le type d'instrument que Paul McCartney et John Lennon utilisaient.
"Quand on commence à écouter la musique des Beatles, il y a des sons qu'on a du mal à discerner et c'est ça qui prend le plus de temps à redécouvrir."
Felix Maginn, du groupe The Analoguesà franceinfo
Diederik Nomden : Vous disiez que John Lennon cherchait toujours de nouveaux sons. C'était le cas pour tout le monde. C'est ce qu'ils ont fait dans les studios d'Abbey Road, ils ont juste ouvert toutes les portes et utilisaient tous les instruments qu'ils pouvaient trouver. Et nous, nous avons exactement les mêmes instruments.
Felix Maginn : Par exemple dans Mamoaka, il y a juste le son d'une cloche. Une cloche qui sonne en continu et il fallait qu'on trouve exactement la même cloche qui reproduise exactement le même son. On a dû réaliser des tests sur plusieurs cloches pour trouver la bonne.
Comment expliquez-vous qu'après autant d'années, les Beatles soient toujours au goût du jour et au cœur de la musique ?
Felix Maginn : Je crois que les années 1960 sont une période qui est très importante pour la musique pop, particulièrement si vous aimez la guitare. On a des génies de la composition, des gens d'avant-garde. On le voyait dans les enregistrements.
"Enfant, je me rappelle, quand on entendait des chansons des Beatles, il y avait une émotion qui ne vous quittait jamais."
Felix Maginn, du groupe The Analoguesà franceinfo
On se souvient exactement du moment où on achetait les disques et ce qu'on ressentait quand on les écoutait. Le public ressent exactement la même chose quand on les joue. Même si on les joue souvent, c'est toujours le même feeling, c'est toujours la même émotion.
Comment expliquer ce qu'ils ont apporté à la musique ?
Felix Maginn : Je crois que les Beatles ont été très importants pour la musique. Pour ceux qui jouaient de la guitare, leur référence, c'étaient les Beatles. Ils ont créé des standards. Les Beatles ont laissé un grand héritage dans l'industrie de la musique. Ils sont des classiques modernes comme Mozart, comme Beethoven. On écoutera toujours les Beatles.
Vous serez en France les 12 et 13 décembre prochain à la salle Pleyel. Le 15 à Lyon, le 17 à Bordeaux et le 18 à Nantes. Est-ce important pour vous de jouer en France ?
Diederik Nomden : On aime jouer dans tous les pays. On peut aller dans le monde entier avec les Beatles. En France, les gens les aiment tellement qu'ils nous donnent cette énergie, cette joie incroyable lorsqu'on est sur scène.
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