Christophe Maé : "On ne me l'avait pas vendue comme ça, la vie d'artiste"

Christophe Maé est parti jeune de chez ses parents pour devenir musicien. Son parcours a commencé du côté de St Tropez : "Je suis parti de chez moi à 18-19 ans en claquant la porte et en disant à mes parents 'Je suis musicien et je resterai musicien quoi qu'il arrive'. Et je suis parti à St Tropez faire la manche avec deux potes musiciens. C'était exactement il y a 20-22 ans."

Puis ce sera dans les piano bars qu'il s'exercera et réalisera l'immense bonheur de vivre de sa passion. "À l'époque, j'étais déjà très  heureux, car il n'y a pas plus beau que de vivre de sa passion. C'est un immense privilège."

Une rencontre déterminante

Une carrière ce sont aussi des rencontres, et celle de Christophe Maé n'échappe pas à la règle. "Un soir à Bonifacio, je joue dans un club et je rencontre Dove Attia, qui me branche pour une comédie musicale. À cette époque-là, je n'en avais jamais vu, donc j'étais assez réticent. Et il me dit 'Tu vas voir, tu vas t'éclater.' C'est Le Roi Soleil. "À l'époque, je commençais à me faire du mourron car j'étais à l'aube de la trentaine et je menais une vrai vie de saltimbanque."

La vie de saltimbanque

La vie d'artiste, le nouvel album de Christophe Maé, c'est aussi l'occasion pour lui de raconter cette vie de saltimbanque : "C'est ce qui m'anime, je ne vis que pour ça, prendre la route et raconter des histoires comme les troubadours de l'époque. Ecrire et être au plus proche de ce que je vis et de ce que je ressens."

"Pour cet album j'ai réuni toutes ces belles rencontres que j'ai pu faire pendant des années avec un chanteur cubain, un groupe de polyphonie corse, une violoniste de jazz... J'en ai profité pour tous les inviter car ils donnent une couleur à ma chanson, à la chanson française."

C'est un album de chanson française, métissé,coloré par mes rencontres

Christophe Maé

à franceinfo

La musique faute de tennis 

Tracy Chapman, Bob Marley sont des références pour Christophe Maé."J'écoute plein de musique, mais finalement je reviens toujours aux sources : Tracy Champman, Bob Marley."

La destinée de Christophe Maé aurait pu être tout autre, car avant la musique c'est en sportif qu'il se voyait. "Je rêvais de devenir un sportif, un tennisman et c'est vrai qu'à l'âge de 14-15 ans, je suis freiné par une polyarthrite, une maladie des os, et je me retrouve à dormir au lit avec des attelles. Pendant un an, j'ai écouté énormément de musique, Stevie Wonder, grâce à qui j'ai découvert l'harmonica et ce fut un véritable coup de foudre. Je rêvais de devenir harmoniciste, choriste derrière les vedettes."

La vie d'artiste , le nouvel album de Christophe Mae est d'ores et déjà disponible.