BNP Paribas chute à la Bourse de Paris
L'action a perdu 2,4%. Les marchés financiers n'ont pas vraiment apprécié l'information du Wall Street journal d'hier soir.
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Information selon laquelle la première banque de France pourrait avoir à payer une amende de 10 milliards de dollars aux autorités américaines. Deux fois plus que la somme évoquée précédemment. En résumé, la justice américaine reproche à BNP Paribas d'avoir effectué des transactions en dollars entre 2002 et 2009 dans des pays placés sous embargo par les Etats Unis. A savoir l'Iran, Cuba et le Soudan.
Dans cette affaire, BNP Paribas ne fait aucun commentaire étant donné l’importance des sanctions encourues.
Outre l'amende, qui représenterait pour elle une année et demie de bénéfice, si elle atteignait bien 10 milliards de dollars, la banque risque aussi de perdre temporairement sa licence américaine, autrement dit, son droit à effectuer des transactions depuis ou vers les Etats Unis. Mais au delà de la procédure, cette affaire confirme l'hégémonie du dollar sur toutes les autres monnaies affirme Christophe Destais. Il est directeur-adjoint du CEPII, Centre de recherche en économie internationale.
Le groupe Siemens va supprimer près de 12.000 emplois.
On savait déjà que le conglomérat allemand préparait un vaste plan de restructuration de ses activités, pour devenir plus rentable. On sait désormais que ce plan, baptisé Vision 2020, va concerner 11.600 postes dans le monde. Pour le moment, la direction de Siemens refuse de dire quels seront les pays et les activités touchés. Elle précise juste qu'il n'y aura pas de licenciements secs. Reste que cette information tombe à un moment délicat pour le groupe allemand. Il s'est fixé jusqu'au 16 juin pour déposer ou non une offre de rachat des activités énergétiques du groupe français Alstom. Alors évidemment, on se demande si la suppression de ces 12.000 postes est un mauvais signal? L'analyse de Patrice Geoffron, professeur d'économie à Dauphine et directeur du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières.
Et pendant ce temps, l'autre prétendant d'Alstom s'offre une campagne de publicité dans la presse écrite.
L'américain General Electric ne ménage pas ses efforts pour convaincre les français qu'il est le meilleur parti pour pour Alstom. Il s'est offert aujourd'hui une pleine page dans Les Echos, Libération et le Figaro pour vanter ses liens historiques avec la France. Son slogan : c'est "construisons l'avenir ensemble". Campagne publicitaire qui doit durer jusqu'au 19 juin.
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