La prison pour les fakes ?
Une journée sur les réseaux sociaux, en compagnie d'Erwann Gaucher, journaliste et consultant "nouveaux médias". A la Une ce mardi : la prison pour les fakes ?
Les fakes sur les réseaux sociaux. Ce sont ces profils Facebook ou ces comptes Twitter qui empruntent l'identité de quelqu'un, souvent d'une célébrité.
Généralement parodiques, ces comptes sont souvent facilement repérables avec des photos un peu ridicules ou des messages au ton très décalé. Nicolas Sarkozy a eu le sien, Liliane Bettencourt, aussi et bien d'autres célébrités.
Ces fakes ne sont d'ailleurs pas interdits. Twitter, par exemple les accepte, sous certaines conditions.
Les fakes ne doivent pas avancer masqués, le caractère parodique doit être bien visible dans le nom, l'avatar ou la biographie du compte.
Et ce n'est pas toujours le cas. Parfois, les fakes sortent de la caricature évidente, et là les choses se compliquent.
C'est ce qui arrive à Philippe Risoli. Depuis quelques semaines, l'ancien animateur de la Roue de la fortune est entré en guerre.
Dans son collimateur, un compte twitter , qui compte un peu plus de 1.000 followers, 1.000 abonnés, et une page Facebook, qu'il a décidé de poursuivre en justice.
La raison de la colère de Philippe Risoli ? Le compte ne serait pas assez parodique à son goût. En clair, la personne qui se cache derrière ce fake laisse des messages trop vraisemblables à ceux qu'il pourrait lui-même poster.
Rien de malveillant, rien de fou, et justement, pour l'avocat de Philippe c'est bien le problème. On passe du fake, à l'usurpation d'identité, qui peut être puni d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende.
Moralité : on ne rigole pas avec l'inoubliable interprète de :
Sur Facebook, un message peut coûter très cher...
80.000 dollars, exactement, soit 57.000 euros.
C'est l'histoire qui est arrivé à David Snay, un américain de 69 ans, qui avait été abusivement licencié.
Au tribunal, David Snay avait obtenu 80.000 dollars de dommages et intérêts de la part de Gulliver, son ancien employeur, une transaction qui devait rester confidentielle.
Mais Dana, sa fille, n'a pas résisté à l'envie poster un message sur Facebook à ses 1.200 amis : "Maman et papa Snay ont gagné. C'est officiel, Gulliver paye mes vacances en Europe cet été".
Résultat : l'accord a été annulé par le juge et David Snay a perdu ses 80.000 dollars d'indemnité.
On imagine la réaction du papa envers sa fille...
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