"Violeur de la Sambre" : "Bien évidemment qu'il y a d'autres victimes de Dino Scala", affirme l'avocate de plusieurs parties civiles
Dino Scala a été mis en examen jeudi pour 13 nouveaux faits de violences sexuelles, dont un viol. "On reconnaît son mode opératoire, le lieu où il sévissait et l'époque. C'est lui !", assure Caty Richard.
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"Bien évidemment qu'il y a d'autres victimes de Dino Scala, peut être des victimes qui s'ignorent et qui s'ignoreront toujours parce qu'elles ont juste été victimes d'une agression qui a avorté", assure vendredi 16 mai sur franceinfo Caty Richard, avocate de plusieurs parties civiles. Dino Scala, surnommé le "violeur de la Sambre", déjà condamné en 2022 à vingt ans de prison pour 54 viols et agressions sexuelles, a été mis en examen jeudi pour 13 nouveaux faits de violences sexuelles, dont un viol. Des faits commis entre 1986 et 1990, concernant quatorze victimes. Certains signalements n’avaient pas été retenus lors de la première instruction.
Caty Richard revient sur l’attitude de l’accusé : "Lui qui se fait passer pour quelqu'un qui était soulagé d'être interpellé et qui voulait reconnaître les faits. C'est absolument faux. Dino Scala ne reconnaît que ce qu'il doit reconnaître parcimonieusement."
"On reconnaît son mode opératoire"
L’avocate décrit son mode opératoire : "Il a pu évoluer dans son mode opératoire, mais très souvent, c'était le petit matin, c'était attraper les victimes par derrière, c'était les étrangler, parfois leur taper la tête. C'était tout le temps leur parler de leurs seins. Puis souvent, quand elles s'évanouissaient aussi, c'est arrivé à une de mes clientes, se réveiller avec les vêtements du bas baissés", relate Me Caty Richard.
"Dino Scala a sévi pendant 30 ans. C'était un chasseur. Il a reconnu se coucher le soir en disant qu'il mettait son réveil une demi-heure plus tôt pour aller chasser."
Caty Richard, avocateà franceinfo
De son côté, l’avocate de Dino Scala, Margaux Mathieu, dénonce une mise en examen fondée uniquement sur la similitude du mode opératoire et rappelle que son client ne reconnaît pas ces nouveaux faits. Me Caty Richard rétorque : "C'est le mode de défense depuis le début qui consiste à dire 'il ne faudrait pas non plus qu'il soit l'auteur de tous les actes, de toutes les agressions’. (...) Là, on sait, on reconnaît son mode opératoire, le lieu où il sévissait et l'époque. C'est lui !", affirme-t-elle.
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