Espoir de trêve à Gaza : "On espère que cet accord arrive le plus tôt possible", dit le président de l'association Vies Brisées – 7 octobre

Olivier Jaoui, président de l'association Vies Brisées – 7 octobre, veut croire en l'efficacité d'un "contexte de fin de mandat" de Joe Biden pour arriver à un accord de trêve à Gaza.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Olivier Jaoui, fondateur de l'association "Vies brisées - 7 octobre". (RADIO FRANCE)
Olivier Jaoui, fondateur de l'association "Vies brisées - 7 octobre". (RADIO FRANCE)

Joe Biden a annoncé lundi qu’un accord de trêve à Gaza était "sur le point" d'être conclu. Le président américain a affirmé que son administration travaillait "instamment pour conclure cet accord" entre le Hamas et Israël."On espère que cet accord arrive le plus tôt possible", déclare, de son côté mardi 14 janvier sur franceinfo, Olivier Jaoui président de l'association Vies Brisées – 7 octobre.


Olivier Jaoui est un cousin de la famille de Carmela et Noya Dan, assassinées au kibboutz Nir Oz par le Hamas, lors du massacre du 7 octobre 2023, et de Hadas Kalderon, dont les enfants, Sahar et Erez, ont été libérés le 27 novembre dernier. Leur père Ofer est toujours détenu par le Hamas. "Les familles des otages ressentent de l'espoir", réagit Olivier Jaoui. "En même temps, ce n'est pas la première fois. La semaine dernière déjà, on a eu une liste d’otages qui circulait officieusement, qui devaient être libérés dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu", tempère-t-il.

La pression de l'investiture imminente de Donald Trump

L’administration de Joe Biden pousse pour qu’un accord intervienne avant l’investiture de Donald Trump. "Je suis français, parisien, je ne suis pas un spécialiste géopolitique, mais le contexte de fin de mandat de Joe Biden et de nouveau mandat de Donald Trump semble jouer", explique Olivier Jaoui. "On espère que cet accord arrive à un moment ou à un autre, le plus tôt possible, avant ou après l'investiture de Donald Trump", ajoute-t-il.

Olivier Jaoui est sans nouvelle d'Ofer Kalderon.:"On a absolument aucune preuve de vie, à part quelques vidéos odieuses dont on ne sait pas à quelle date elles ont été tournées, dit-il. On sait qu’Ofer a été vu à un moment, en novembre, avant la libération des enfants". Ses enfants, Sahar et Erez, libérés depuis, essayent de survivre au traumatisme. "Ils attendent surtout le retour de leur père. Ils sont suivis psychologiquement, rapporte Olivier Jaoui. Erez ne supporte pas les portes fermées. Il demande qu'on les ouvre parce qu'il a peur que, derrière, il y ait un terroriste".

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.