Le décryptage éco. Avenir de la SNCF : Guillaume Pepy tente de rassurer sans s'avancer
Lors de son intervention mardi matin sur franceinfo, le président de la SNCF a salué l'engagement des cheminots au service de l'entreprise qui selon lui restera dans le giron de l'État.
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Cinq jours après la publication du rapport Spinetta sur l'avenir du service public ferrovière, vivement critiqué par les syndicats de cheminots, Edouard Philippe et Elisabeth Borne ont entamé lundi une série de rencontres avec les dirigeants de la SNCF et les organisations syndicales. Guillaume Pepy, s'est exprimé mardi 20 février pour la première fois depuis la remise du rapport, en exclusivité sur franceinfo.
La patron de la SNCF s'est montré rassurant, avec des propos qui avaient l'ambition de calmer le jeu. "Si chacun fait un effort, on peut améliorer le système ferroviaire français", a-t-il affirmé. Et de vanter à plusieurs reprises la méthode du gouvernement, rappelant qu'Edouard Philippe a reçu tous les acteurs, et qu'il est à l'écoute. "Devant l'inquiétude légitime, la bonne réponse est d'écouter et de concerter", a déclaré le patron de la SNCF. "En même temps", a répété Guillaume Pepy, les cheminots ne sauraient être "stigmatisés" et traités de privilégiés.
Un position délicate
Difficile pour le dirigeant d'adopter une autre posture. Pris en étau entre les syndicats, extrêmement remontés contre le rapport Spinetta et sa ministre de tutelle Elisabeth Borne, Guillaume Pepy ne peut faire autrement. Sa position est délicate, car il va être en première ligne sur les concertations et négociations à venir sans avoir la main. On se souvient qu'en 2016, juste avant l'Euro de football, alors que le gouvernement Valls craignait la manifestation sportive soit perturbée par les grèves, l'exécutif avait négocié directement avec les syndicats. Guillaume Pepy avait alors été froissé, au point d'envisager de présenter sa démission. Il n'a jamais confirmé.
La période qui s'ouvre va être difficile pour le dirigeant de la SNCF. Les syndicats ont déjà appelé à une journée de mobilisation le 22 mars. Pour éviter de mettre de l'huile sur le feu, Guillaume Pepy a soigneusement évité de se prononcer, même personnellement, sur l'évolution du statut des cheminots, ou encore d'évoquer la fermeture des petites lignes, qui met en émoi les élus locaux.
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