La branche française de l'entreprise Tupperware a trouvé un repreneur
La célèbre marque de boîtes alimentaires en plastique va-t-elle renaître de ses cendres ? C'est le défi ambitieux de l'entrepreneur français Cédric Meston qui ambitionne de relancer Tupperware en Europe.
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C’est un sacré pari dans lequel se lance Cédric Meston, 31 ans, qui reprend la partie française de la marque iconique Tupperware, née en 1946 aux États-Unis, et qui a connu son heure de gloire dans les années 70, mais qui en France est passée de mode. En 2018, la société a fermé son usine en Indre-et-Loire, licenciant plus de 200 personnes. Et, depuis octobre 2024, la branche française est en procédure de sauvegarde, il reste à peine une trentaine de salariés et 2 500 visiteurs, conseilleurs indépendants.
Passé par Mac Kinsey, Cédric Meston, cet ingénieur de télécoms Paris a déjà cofondé une start-up, Happyvore, une marque de produits végétaux, qui propose des alternatives à la viande. Là, avec deux autres entrepreneurs, il prend 50% du capital de Tupperwarre France. L'annonce a été faite mardi 25 mars. L'autre moitié est reprise par une partie du management. C’est important, car c’est un gage de succès de garder les cadres et salariés qui connaissent l’entreprise, son histoire, le marché. Cédric Meston explique que son modèle, c’est l’histoire des verres Duralex, qui ont été relancé après une reprise par les salariés.
Inox, verre, plastique recyclé, réunions Tupperware relookées...
Mais Tupperwarre vend des produits en plastique, une matière qui n'a plus la côte. C’est pour cette raison que Cédric Meston veut mettre l'accent sur d'autres matières : l'Inox, le verre, ou encore le plastique, mais recyclé. Des produits nouveaux, des gourdes, des gobelets, achetés à la maison mère, aux États-Unis notamment, puisqu’il n’y a plus d’usine Tupperware ni en France ni en Europe. Aussi étonnant que cela puisse paraître, pour relancer l’activité, il va garder le système des fameuses réunions Tupperware, avec de la vente à domicile faite par des conseillers qu’il appelle "des conseillers culinaires". Mais des réunions, là aussi relookées : les vendeurs vont se transformer en influenceurs Instagram ou TikTok. Le pari, c’est que le marché de la cuisine est en pleine expansion, que les Français aiment cuisiner, notamment préparer leur lunch box.
Il y a un véritable attachement des consommateurs aux marques ancestrales et Tupperwarre en est une. On a vu des sociétés proches de la faillite se relever, comme Légo ou Nintendo. Mais cela va-t-il suffire à relancer Tupperware ? Ce n’est pas gagné, surtout que le repreneur ne communique pas les chiffres. Tupperwarre est très endettée. À charge pour lui d’ailleurs de présenter au tribunal un échéancier, sachant qu’il ambitionne de relancer Tupperware en Europe.
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