Grande distribution : quel est le concept d'Atacadão, le magasin-entrepôt lancé par Carrefour ?
Le groupe Carrefour a inauguré jeudi à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis un premier magasin en France sous la marque Atacadão. Les produits y sont vendus 10 à 15% moins chers par rapport aux structures de grande distribution classiques, mais les références sont moins nombreuses.
/2024/03/04/fanny-guinochet-65e60267ebb86457775765.png)
/2024/06/21/atacadao-667518e28176d805342925.jpg)
Le géant français de la distribution possède déjà 300 magasins de ce type au Brésil, mais vient, en Europe, d'ouvrir une première structure, jeudi 20 juin, à Alnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. "Atacadão" veut dire grossiste en portugais. Sa particularité ? Le magasin est une sorte de mélange entre un entrepôt et un hypermarché classique. Les rayons sont des grandes étagères, tout en hauteur. Les produits sont sur des palettes, dans leurs cartons et sont livrés en direct pour éviter les intermédiaires. Il n’y a pas de marketing inutile, ce qui permet de limiter les coûts ?
On trouve de tout que ce soit des produits alimentaires, des boissons, du frais, du bio, de l’électroménager, etc... Il y a, néanmoins, nettement moins de références que dans un hypermarché classique Carrefour : 14 000 dans l’Atacadão au lieu de 40 000. Sachant que les traders, c’est-à-dire les acheteurs de Carrefour privilégient les opportunités, vous pourrez trouver, par exemple, pendant quelques jours des friteuses pas chères ou d'autres produits à bas coûts, car les acheteurs Carrefour auront trouvé et négocié des lots à des prix très intéressants. L’objectif étant évidemment de casser un maximum les prix. Cet Atacadao se veut une arme anti-inflation.
Des prix plus bas
Les produits sont vendus 10 à 15% moins chers par rapport aux magasins classiques, promet Carrefour. Il faut dire aussi que les clients sont invités à acheter en grande quantité. Les prix baissent si vous prenez plusieurs paquets. Ils sont souvent aussi vendus en gros conditionnements. Autre particularité, il y a des réductions pour les professionnels. C’est une spécificité, l’Atacadao cherche à attirer les professionnels en leur offrant des tarifs préférentiels : entre 4 et 8% de réduction à la caisse en fonction des quantités. Ce premier Atacadão, à Aulnays-sous-Bois compte réaliser entre 20% et 30% de son chiffre d'affaires avec les restaurateurs, les associations ou les chefs d’entreprise. Si le concept prend en France, Carrefour envisage d’autres ouvertures sur le territoire et espère gagner quelques parts de marché dans la concurrence effrénée que se livrent les distributeurs.
À regarder
-
Comment Amazon veut distancer Temu et Shein
-
"Rentrer dans un gouvernement ? Un gouvernement de qui ?"
-
Procès Jubillar : l'alibi de l'amant en question
-
Vols d'or : la psychose des bijoutiers
-
7-Octobre : deux ans après, l'hommage aux victimes
-
Crise politique : l'Europe redoute le chaos en France
-
Typhon en Chine : des milliers de déplacés pour échapper aux vagues
-
À peine nommés, déjà démissionnés : qui gère le pays ?
-
Des jupes pour le personnel masculin d'Eurostar
-
Greta Thunberg maltraitée en Israël ?
-
Ce jeune meurt en voulant échapper à son expulsion
-
Avec les fans de Taylor Swift au Grand Rex à Paris
-
Violence dans les avions : des passagers trop turbulents
-
Procès des viols de Mazan : Gisèle Pelicot face à un dernier accusé
-
Grand-mère pyromane : condamnée pour 11 incendies
-
Fraude fiscale des banques : des milliards d’euros évaporés ?
-
10 Bercy pour Orelsan : une première dans le rap français
-
Le meilleur vin effervescent du monde serait... un mousseux anglais
-
Drones : un spectacle vire au chaos en Chine
-
Le berceau de l'humanité serait en Asie et pas en Afrique
-
On n’a plus de Premier ministre (encore)
-
Des prêtres catholiques à l'assaut des réseaux sociaux
-
Le Royaume-Uni veut créer une carte d'identité numérique
-
Drones, navires fantômes : l’avertissement de V.Poutine
-
Où en sont les tests salivaires pour détecter l'endométriose ?
-
"On ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies", assure Sébastien Lecornu
-
En Namibie, le célèbre parc d'Etosha dévasté par les flammes
-
Une "Punk à sein" pour Octobre rose
-
La pilule face aux tendances TikTok de la "contraception naturelle"
-
Qui sont "les guetteuses", ces femmes en première ligne lors de l'attaque du 7 octobre ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter